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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 07:54

Aïe mon oreille saigne depuis ce matin! Je viens d'entendre sur Télématin le présentateur vedette Leymergie qui introduisait le reportage qui allait suivre sur un élevage dans le Berry. Afin d'étaler son pseudo-savoir ou son modernisme, comme l'éleveur en question était une femme il s'est cru obligé de la qualifier d'«éleveure» en légitimant l'affaire par cette précision: «comme on dit aujourd'hui un auteur une auteure».

Non non et non, p... de b... de m...! Le féminin d'«éleveur» c'est «éleveuse», c'est quand même pas compliqué, on sait ça depuis tout petit! Ça m'énerve cette manie de créer des mots qui n'existent pas, juste comme ça pour se donner des airs d'être moderne ou que sais-je! J'ai une tendance à tolérer parfaitement les fautes de tout un chacun, mais quand j'entends des énormités pareilles de la part de journalistes ou de ceux qui se prétendent les garants du langage correct alors là ça m'énerve!

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commentaires

A
Merci Ségaline, te voilà éleveuse de polémique et tu ramène William à son statut d'élève acteur qui aurait bien besoin d'un élévateur de pensée,
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F
Cet abus de langage lamentable et digne de la "bravitude" chère à Ségolène Royal n'est que la suite inéluctable de la féminisation systématique des noms de fonction imposée par la circulaire Jospin qui donne lieu à des délires de plus en plus échevelés dans la formulation des divers décrets de nomination publiés par le Journal Officiel de la République Française (le JORF pour les non-initiés) aussi bien pour les divers emplois de la haute fonction publique que pour les promotions dans l'ONLH (Ordre National de la Légion d'Honneur, toujours pour les non-initiés). C'est ainsi que les magistrats du Parquet de sexe féminin du grade de base des Tribunaux ou des Cours d'Appel sont devenus des "substitutes" puisqu'il paraissait inconvenant au politiquement correct d'admettre qu'elles étaient les substituts des Procureurs de la République ou des Procureurs Généraux, selon le cas. Bien entendu, il n'est plus question de leur donner un autre titre que celui de "magistrates" et il est impensable de ne pas dire "la" juge si l'on parle d'un magistrat du siège appartenant au beau sexe. <br /> Cette perversion du langage qui est le propre des dictatures déjà stigmatisé par Orwell s'étend subrepticement mais inexorablement aux termes les plus communs. Prêtez l'oreille aux commentaires des journalistes de la radio et de la télévision et vous vous vous rendrez compte de ce qu'il n'admettent plus (ne savent plus ?) que le mot "personne" est du genre féminin. Ainsi vous entendrez pluri-quotidiennement des phrases du genre : "trois personnes ont été blessées, ils ont été hospitalisés". De même je viens de lire sur internet la phrase suivante : "une famille dans la détresse : "LEUR"maison a entièrement brûlé (oui vous avez bien lu "leur" au lieu de "sa").<br /> J'ignore ce qu'on apprend dans les écoles de journalisme, mais certainement pas à rédiger dans une langue française exempte de tout reproche: ça c'est une évidence, et même "Le Figaro" qui se pique de ses qualités d'organe de presse littéraire est truffé d'énormités qui me scandalisent parce qu'elles témoignent d'une inculture de soudard indigne d'un journal qui se veut au sommet de la qualité rédactionnelle.
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F
Je nai jamais apprécié Leymergie et sa suffisance. Rien que pour cela, je l'aurais zappé. Mais, à l'heure où il officie, je suis généralement au lit et à cent lieues du sire en question. Je suis, comme toi, un amateur de la langue française classique et je m'agace de ces néoligismes qui se veulent parole d'aujourd'hui et ne sont que des âneries. Bien sûr, je ne suis pas ennemi de toute expression nouvelle. Il m'arrive, pour être vivant, de malmener un peu la syntaxe, mais je m'efforce toujours de le faire dans une certaine ... comment dire ... dans une certaine élégance. On le doit, je crois, à ceux qui nous liseent. Bises amicales. Florentin.
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L
Comme je te comprends. Mais le sieur en question n'est pas le seul à créer des néologismes infects : on écrit et o dit maintenant "possiblement" au lieu de potentiellement. Grrr ! oui, ça écorche à la fois l'oreille et les yeux. Ah ces journalistes (qui ont tous fait une école spécialisée, donc qui se sont immergés dans le supérieur), ils se veulent créateurs de génie, ils connaissent leur pouvoir sur les auditeurs brefs du cerveau alors qu'ils ne sont que des pouilleux incultes et massacrent notre langue. Pas étonnant que le niveau baisse en France : la télé est la nouvelle école que tout le monde peut fréquenter. Bonjour les dégâts. Entre nous, Ségaline, il me semble que mettre un e aux mots masculins est une marque de l'emprise machiste sur la gent féminine, laquelle a tort de plonger tête baissée dans le panneau. La féminisation à outrance n'est pas souhaitable. Ah ces réformes... :? Pourquoi ces reporters se gêneraient-ils quand le ministère de l'E.N. crée des réformes absurdes (f qui remplace ph et autres trouvailles absurdes) ? La déliquescence verbale s'insinue de manière rampante d'où ces termes impropres (ou malpropres ?). Au fait, Leymergie n'est-il pas ce type qui a les dents du bonheur ? Bonheur pour lui sans doute puisqu'il sévit encore, mais malheur pour son auditoire.
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S
Parce que tu supportes encore Leymergie?!! Te souviens-tu où était cet élevage berrichon, car c'est peut-être tout près de chez moi?
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L
Ah j'ai pensé à toi dès qu'on a prononcé le nom de Berry, mais tout de suite après j'ai subi cette violente agression auditive du coup je n'ai rien écouté du reportage! J'ai juste vu que c'était une élevage où les éleveurs se déplaçaient à cheval comme des cow-boys, pardon des garçons-vachers. Essaie de le revoir en replay. Pour ce qui est de Leymergie non je ne le supporte pas, je le trouve arrogant et souvent méprisant avec ses chroniqueurs, sauf les jolies poupées dont il s'entourent et qui font ressembler le plateau à une agence de mannequins.

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  • Ecrivain public, profondément rurale je revendique mon amour des bonheurs simples ainsi que mon droit à pousser des coups de gueule et des coups de coeur.
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