Encore et toujours un attentat contre les caricatures de Mahomet. Je dis bien "contre" et non "à cause" qui sous-entendrait que la victime a une part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Je l'ai entendu entre les lignes de certains témoignages, comme quoi ce prof avait pris des risques et avait peut-être été maladroit en entreprenant cette démarche. Sa démarche? Celle d'enseigner, d'éduquer ses élèves à exercer leur réflexion et développer leur esprit critique pour en faire des adultes et des citoyens LIBRES. De faire son métier donc. Quand ces propos sortent de la bouche d'une député c'est tout le système qui se range derrière la peur et la censure, c'est inadmissible.
Empêcher cela? Par l'éducation justement, et c'est bien pour cela que cet attentat est un symbole très fort. On ne combat l'obscurantisme que par la lumière, le savoir et l'esprit critique. Et ce n'est pas la politique du "pas de vagues" qui s'étend, donnant crédit à la peur que veulent distiller les terroristes, qui va arranger les choses. L'Éducation Nationale et l'État sont finalement complices de ce qui s'est passé.