J'ai souvent dit, fanfaronné même, que jamais je ne serai sur Facebook et je me suis même souvent gentiment moqué de ceux et celles qui y étalaient leur vie en postant les photos de leur chat ou du dernier plat mangé au restaurant. Mais comme on sait bien qu'il ne faut jamais dire jamais, m'y voilà pourtant depuis quelque temps. Oui je suis sur Facebook et j'en suis la première étonnée. En fait j'ai dû créer un compte pour suivre les Blankass et ne rater aucune nouvelle: c'était pendant le confinement et ils postaient des sessions acoustiques (ou pas) "à la maison" très chouettes afin de maintenir le lien avec leur public. De là j'ai commencé à poster quelques commentaires ici et là, histoire de partager parfois avec d'autres fans. Mais je ne publiais rien, en fait je ne m'intéressais pas vraiment aux possibilités du réseau et je n'y voyais pas d'intérêt autre que celui d'être en lien avec le groupe et des fans. Je n'ai même pas d'amis sur Facebook! Je n'ai lancé qu'une seule invitation, à Guillaume Ledoux sur sa page de peintre, et j'ai aussitôt regretté mon impulsion car je me suis trouvée bien ridicule d'oser lui demander de faire partie de mon "réseau", celui-ci se limitant dans un premier temps à moi et... lui. Pathétique. Mais c'était trop tard. On peut toujours essayer de courir après le facteur ou de défoncer la boîte aux lettres dans laquelle on vient de déposer un courrier pour le récupérer, mais avec Internet une fois qu'on a cliqué c'est cuit. Ceci dit bien m'en a pris car à ma grande surprise il a répondu favorablement. Vraiment il est trop gentil...
Depuis, mon réseau s'est considérablement développé puisque j'ai désormais... trois amis. Ce compte n'est pas sous mon nom, ni même celui de Ségaline mais je me suis fait griller par un mien voisin. Il faut dire que je n'ai pas été très maline puisque les rares publications que je poste sont en fait des partages de certains articles de mon blog, et comme ce voisin savait que j'en étais l'auteur il n'en fallait pas plus pour découvrir le pot aux roses. Et du coup il m'a envoyé une invitation que je n'ai pas osé refuser, de peur de passer pour la bêcheuse de service! Et par la suite une collègue de travail à qui j'ai eu la faiblesse de raconter tout ça a tenu à m'inviter elle aussi sur son réseau. En fait je ne vois absolument aucun intérêt à être amie sur FB avec des gens que je connais dans la "vraie" vie: si j'ai envie de communiquer avec eux ou de partager quoi que ce soit je leur envoie un mail, un SMS, voire je passe un coup de fil ou bien je leur parle de visu tout simplement... Je trouve bien plus intéressant de pouvoir communiquer avec des gens que je ne connais pas ou des personnalités publiques avec lesquelles les réseaux sociaux sont le seul moyen d'enter en contact. En fait cela rejoint finalement un peu la démarche que j’évoquais dans le précédent article sur la correspondance.
Tout ça pour dire que je n'ai pas une centaine d'amis sur Facebook et que je m'en fiche pas mal, je préfère de loin les amis dans la vie réelle, car au moins la vérité y est sans doute moins facile à travestir...