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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 19:33

Victor Hugo était-il un visionnaire ou bien l'histoire est-elle un éternel recommencement? Assurément les deux. En tous cas ce poème de 1872 déterré par le «Canard enchainé» sonne étrangement et tristement d'actualité.

Un air de déjà vu?
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3 janvier 2016 7 03 /01 /janvier /2016 00:33

J'apprends ce soir en regardant les infos que Michel Delpech est décédé. Sans être une fan j'aimais bien ses chansons, et aussi la simplicité et la discrétion de l'homme. Ce n'est évidemment pas facile de choisir un titre parmi ses succès pour illustrer ce billet, mais puisqu'il faut faire un choix, je dois dire que j'ai hésité entre Le Loir-et-Cher que j'aimais beaucoup quand j'étais petite, sans doute parce que ça parlait de la campagne que j'aime, même si ce n'est pas celle du Ségala, et celle-ci, Le chasseur, qui me réconcilierais presque avec les chasseurs!

Le pauvre n'aura pas atteint les 73 ans qu'il évoquait dans Quand j'étais chanteur.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 21:45

Teyssieu compte parmi ses habitants quelques Néerlandais, résidents secondaires ou permanents. Parmi eux Netty Van’t Hoff. Costumière pour le théâtre notamment, elle passe une douce retraite dans le Lot et a posé ses valises à Teyssieu depuis quelques années. Elle y a également posé ses malles aux trésors, ses costumes réalisés durant sa carrière et qui ont contribué aux succès de nombreux spectacles. Il eut été bien dommage que toutes ces créations prennent la poussière et tombent dans l’oubli, aussi Netty Van’t Hoff leur permet de revivre pour de nouvelles représentations, notamment au travers de l’association Mouseïon.

Cette année Netty a installé une crèche à Teyssieu dans la petite rue qui descend vers sa maison. Visible depuis le début des vacances, elle reste en place encore pour quelque temps, n’hésitez pas à venir vous promener dans le village et tirez doucement la porte de la petite cabane qui abrite cette jolie scène de la nativité : des mannequins grandeur nature vous y accueillent, vêtus de superbes créations de la costumière.

 

Noël en Ségala
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 20:35

Il y a une semaine le père Noël, de passage à Teyssieu, a fait une petite halte au restaurant de «La Table de la Tour» pour faire quelques photos avec ses fans les enfants (pendant que les parents buvaient l'apéro au comptoir). L'occasion était trop belle pour Kiki, qui ne loupe aucune mondanité, de faire son intéressant. C'est en toute décontraction qu'il a pris la pose devant l'objectif et est monté sur le trône du vénérable bonhomme. Il ne lui manquait plus que le bonnet rouge à pompon.

Sacré Kiki tout de même. Faut pas lui dire qu'il y a une crèche installée chez Netty, il est capable de piquer la place du petit Jesus...

Santa Kiki ho ho ho...

Santa Kiki ho ho ho...

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 21:37

Bonne nouvelle : cette année le réveillon du 31 décembre tombe… le 31 décembre. Ça n’a l’air de rien mais ce n’était pas gagné.

Chaque année depuis des décennies, c’est-à-dire depuis qu’on a vingt ans, nous sommes une petite bande de jeunes à nous retrouver pour quelques occasions : au moins une fois en été et au réveillon de la Saint-Sylvestre. Mais les années passent et les contraintes des uns et des autres font que ces réunions de jeunes de moins en moins jeunes sont parfois plus difficiles à organiser. Éloignement géographique, conjoints indisponibles, contrariétés diverses et variées font qu’il n’est pas toujours facile d’avoir tout le monde à la même date. Mais qu’à cela ne tienne, l’essentiel étant de pouvoir nous retrouver ensemble il nous est arrivé de faire notre réveillon le 30 ou le 29 décembre, soyons fous.

Pas de chichis, pas de caviar ni de truffes, on apprécie par-dessus tout le plaisir de se retrouver comme si on avait toujours nos vingt ans, peu importe ce que l’on a dans l’assiette. D’ailleurs cette année étant donné la météo on se demande si on ne va pas opter pour un bon barbecue finalement !

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 20:14

Est-il utile de regarder à quand remonte mon dernier billet sur ce blog ? Je ne préfère pas, ça ne ferait qu’empirer l’impression que je ressens depuis des mois de ne faire que courir après le temps qui passe et qui me manque. À ma décharge j’ai quelques excuses : un boulot pour lequel ne suffisent pas les 24 heures allouées par jour, une vie de famille chargée (et sur laquelle il est inutile de s’étaler), des sollicitations diverses… bref la routine. Enfin ce qui devient une routine.

Auto, boulot, dodo, voilà à quoi se résume ma vie depuis septembre. Septembre où j’ai eu la mauvais idée, que dis-je la grande faiblesse, d’accepter un énième remplacement dans l’enseignement, après m’être répété une énième fois en juin après deux mois d’un petit tour en collège (après huit ans d’absence) qu’on ne m’y reprendrait plus. Mais vous avez ce que c’est : il ne faut jamais dire « fontaine, etc. ». Et surtout il faut bien vivre lorsqu’une tuile vous arrive qui ne vous laisse plus vraiment de choix. Une tuile qui touchant à la santé vous rappelle finalement où sont les vraies priorités de la vie.

Une liste aurait été bien utile sans doute pour ne rien oublier mais y a-t-il vraiment quoi que ce soit de mémorable survenu ces cerniers mois (excepté une maladie grave pour mon conjoint qui semble être désormais derrière nous. La maladie hein, le conjoint est toujours là !)

Je me contenterai de dire un mot sur ce remplacement que j’effectue depuis presque la rentrée. Deux ou trois semaines après la rentrée scolaire j’ai reçu un coup de téléphone du proviseur d’un lycée désespérément en recherche d’un prof de français. Il avait eu mes coordonnées par le rectorat. J’imagine que j’étais la dernière personne sur leur liste de contractuels à contacter et que je devais ce traitement de faveur à mon petit remplacement de la fin d’année scolaire précédente : comme pour le démarchage téléphonique, j’aurais dû prendre soin d’effacer cette trace de mon dernier passage dans cette belle et noble institution. Bref ils étaient désespérés s’ils en étaient rendus à faire appel à moi : il n’y avait plus personne, et après c’était les annonces sur Pôle-Emploi, c’est dire. J’ai appris dans le bureau du proviseur que l’enseignante qui avait demandé sa mutation ne la souhaitait finalement plus, suite à des problèmes personnels que je n’ai pas très bien compris (ni lui non plus je crois) mais comme il était trop tard pour faire marche arrière, elle commençait par accumuler les arrêts maladie, elle en était à son deuxième quand j’ai pris le poste. Depuis je suis renouvelée tous les mois à peu près, au fur et à mesure de ses arrêts de travail. Je ne m’étendrai pas sur la facilité qu’il y a apparemment à trouver un médecin bien indulgent, ni à la bienveillance de l’EN à l’égard de son personnel qui, s’il s’agissait d’une entreprise privée, aurait déjà eu au moins droit à un contrôle de la Sécu. Je me rappelle d’une fois où mon mari qui s’était fait opérer d’une épaule a été convoqué quelques jours après son retour de l’hôpital pour qu’un zélé médecin vérifie bien qu’en effet avec son bras en écharpe il ne pouvait conduire son camion : on a entendu des réflexions dans ce bureau dont on ne savait pas trop s’il fallait en rire ou en pleurer. Heureusement rien de tel dans la fonction publique… Bref j’enchaîne les contrats mais j’ai négocié d’être payée pendant les vacances, les dates de fin et de reprise coïncidant avec ces dernières : il faut dire que j’ai 105 copies dans mon cartable pour m’occuper pendant les fêtes, et je n’ai pas l’intention de les corriger à l’œil. Voilà donc comment je me suis retrouvée à enseigner en lycée, ce que je n’avais jamais fait, et cerise sur le gâteau devant une classe de Première que je suis censée amener jusqu’à l’Épreuve Anticipée de Français, un détail ! Accessoirement j’ai trois classes de Seconde à 35 élèves. Il m’arrive encore de me demander pourquoi j’ai été assez inconsciente pour accepter, mais nécessité faisant loi…

Et voilà donc les raisons de mon silence sur ce blog. Vous allez me dire que quand on est prof on a bien des vacances pour se livrer à ses loisirs. Hélas depuis septembre je passe mes vacances en corrections et/ou préparations, idem pour les week-ends et les soirées. Comble de l’ironie je n’ai même plus le temps de lire, c’est dire si c’est grave. À cela s’ajoutent les devoirs de mes propres enfants (trois niveaux différents forcément dont un collégien), mes devoirs d’élue à la mairie, et même quelques manuscrits à corriger de temps en temps… Heureusement mon mari va pouvoir profiter de sa convalescence, qui va être longue, pour se perfectionner en aspirateur et plumeau, ce sera toujours ça en moins pour moi. Je rêve parfois de ne faire que 35 heures à l’usine, je serais moins fatiguée et j’aurais plus de temps libre, je le sais je l’ai déjà fait j’étais moins crevée surtout nerveusement : certes j’étais aussi nettement plus jeune, il est vrai, et je n’avais pas d’enfants non plus !

Ceci expliquant cela, vous comprendrez mon silence radio de ces derniers temps. Vous comprendrez aussi qu’après m’être fendue d’un si long MEA CULPA je mette encore un peu de temps à repasser par ici ! Mais c’est promis je vais faire un effort !

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 12:34

Pour une fois que ce ne sont pas les femmes qui jouent les victimes de la mode, je me marre. Je viens de voir un petit reportage sur le retour de la barbe comme accessoire de mode. Le retour date un peu car cela fait déjà quelques mois que le poil trône de nouveau sur les joues des mannequins des podiums ou des publicités, à la télé ou sur papier glacé. Mais il faut bien que les rédactions fassent un peu de remplissage en ces temps de marronniers de rentrée, et entre deux cortèges de migrants ou de tracteurs.

Ainsi les hommes branchés, plutôt jeunes et citadins, se plaisent à pousser la porte du barbier, vieux métier un temps disparu et qui redevient à la mode. Débroussaillée, taillée, soignée et bichonnée, la barbe de ces messieurs leur permet de prendre soin d’eux et d’être enfin des métrosexuels assumés mais virils.

 

Attention toutefois au « fashion faux pas » comme dirait Christina Cordula : portée avec un treillis, une djellaba ou une kalachnikov, la barbe fait un peu « too much ». Enfin je dis ça, je dis rien…

 

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 13:15

Vous voyez très bien de quelle photo il s’agit, inutile d’en rajouter. Elle a bouleversé le monde entier nous dit-on, et certes il y a de quoi : qui ne le serait pas à la vue de ce petit enfant mort, face contre terre, sur une plage où probablement des vacanciers insouciants se prélassaient il y a encore quelques jours. Les médias nous l’ont montrée jusqu’à l’écœurement, et je pensais que passé le premier jour un peu de pudeur et de décence seraient de mise. Que nenni je viens de recevoir mon quotidien régional où elle s’étale en très grand à la une. Je trouve ça un peu ridicule parce qu’il n’y a plus aucun effet « de nouveauté » qui justifie cette une, mais surtout le choix du format y ajoute quelque chose de voyeurisme qui me donne la nausée.

Qu’on ne se méprenne pas je suis loin d’être insensible au sort des réfugiés, exilés et autres « migrants », mais enfin qu’est-ce qu’on découvre aujourd’hui ? Que des milliers de personnes fuient des pays en guerre et dans le chaos ? Que leurs conditions de voyage sont catastrophiques ? Qu’ils sont les victimes de réseaux de passeurs sans vergogne ? Qu’ils sont désespérés au point de risquer leur vie et celle de leurs enfants ?

Mais qu’y a-t-il de nouveau là-dedans ? L’Europe, le monde entier même, semble découvrir une réalité qui malheureusement existe depuis des années, voire des décennies et contre laquelle personne ne semble faire grand-chose. Aurait-on oublié le drame des « boat people » dans les années 70 ? Le centre de Sangatte était-il une joyeuse colonie de vacances ?

Ce qui me choque le plus dans cette image, ce n’est pas le problème des réfugiés, des migrants, quel que soit le nom qu’on leur donne. Ce qui me met en rogne c’est la capacité des gouvernements, quels qu’ils soient, à oublier les leçons du passé et leur incurie à prendre les problèmes à bras le corps. Il est vrai qu’il est bien plus confortable de soulever le tapis pour y cacher ce qu’on ne veut plus voir. Et de pousser des cris d’orfraie en faisant mine de tomber des nues. Histoire de faire croire que jusqu’à présent on n’a rien fait « parce qu’on ne savait pas » !

 

 

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 20:11

Mon jardin cette année ne ressemblait à rien (mais alors rien, encore pire que les autres années). Les pauvres haricots que nous avions semés ont été vaincus par la sécheresse, et même mes pieds de cornichons ont succombé à la chaleur malgré mes arrosages. Il a fait tellement chaud et sec que même la mauvaise herbe ne poussait plus, c’est dire. Et puis il est tombé quelques pluies qui ont ravigoté non pas mes plantations mais les parasites en tout genre. Le jardin a reverdi d’un coup, garni soudain de mauvaises herbes diverses et variées. Laissé à l’abandon je n’y jetai pas le moindre coup d’œil sachant qu’il n’y avait plus rien à voir. Et puis l’autre matin, en allant ouvrir les oies, une fleur blanche attire mon attention, je vais constater de plus près et je vois une magnifique plante… que je n’avais jamais invitée au jardin.

Une petite photo montrée à des connaisseurs et me voilà renseignée: ça ressemble à un datura. Je croyais que le datura était une plante exotique élevée en pots, je cherche donc un peu sur Internet et je découvre le vrai visage de mon squatter: le datura stramonium dite aussi stramoine ou «herbe aux sorcières». Comme certaines personnes elle est très belles mais très toxiques et dangereuses, provoquant des hallucinations et même la mort.

C’est pas de bol, pour une fois que quelque chose s’était décidé à pousser au jardin…

Datura stramonia

Datura stramonia

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 17:27

Une ancienne collègue de La Poste me disait qu’elle en avait assez des touristes qui achètent les timbres un par un. Moi je dis que c’est réjouissant: d’abord ça va lui permettre d’améliorer son objectif de vente de beaux timbres, et puis ça veut dire que les gens continuent d’envoyer des cartes postales plutôt que de balancer des selfies à tout va! Franchement se prendre en photo soi-même, devant les monuments, les tableaux des musées et autres sites remarquables, quel plus flagrant signe de l’individualisme qui caractérise l’humanité d’aujourd’hui?!

 

Personnellement je déteste être prise en photo, sans doute parce que je n’aime pas le gaspillage et que j’ai pris l’habitude de ne pas vouloir gâcher les pellicules: vieux réflexe dépassé à l’heure du numérique mais on ne se refait pas! En revanche j’adore faire de la photo, justement depuis l'avènement du numérique et ses possibilités infinies, notamment celles de se planter et de recommencer ses photos indéfiniment.

 

Quant à mon téléphone, je ne m’en sers que pour téléphoner, et encore c’est davantage pour rester joignable, et envoyer des SMS, c’est dire si je suis has been...

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