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16 octobre 2020 5 16 /10 /octobre /2020 22:28

Sortie aujourd'hui d'une édition limitée du dernier album des Blankass avec un CD bonus de cinq inédits dont la version "électrifiée" de Manureva avec Chamfort, réalisée pendant le confinement. 

 

Et cette pépite qui s'incruste dans la tête et n'en sort plus. En boucle depuis que j'ai reçu le disque ce midi, de la voiture au bureau... 

 

Ah un bon weekend qui se profile!

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 09:40

Petite découverte, au fil de pérégrinations sur la toile. Comme quoi il est souvent bon de se perdre un peu.

Comme dit Guillaume Ledoux (oui je sais je ne peux pas m'en empêcher): "On a perdu le plan de la machine à perdre du temps..."

 

La chanson est belle et le petit prélude est à la fois drôle et très touchant.

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13 octobre 2020 2 13 /10 /octobre /2020 05:31

... comme disaient jadis les punk. "No future", pour la planète on dirait bien que ça se confirme.

 

Le réchauffement climatique a en effet de beaux jours devant lui: alors que dans le Lot les hirondelles n'ayant pas vu venir l'hiver (y'a plus de saison ma pôv' dam) tombent comme des mouches , à Sydney des crétins désœuvrés prennent l'avion à destination de... Sydney, histoire de se faire plaisir en faisant comme si tout était comme avant. Et il paraît que ces vols à destination de nulle part font des petits dans plusieurs compagnies aériennes qui essaient de se déculpabiliser en prétendant que c'est pour maintenir l'activité du personnel. Ben voyons.

 

Sinon à part ça tout va bien, hein...

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 05:47

J'ai souvent dit, fanfaronné même, que jamais je ne serai sur Facebook et je me suis même souvent gentiment moqué de ceux et celles qui y étalaient leur vie en postant les photos de leur chat ou du dernier plat mangé au restaurant. Mais comme on sait bien qu'il ne faut jamais dire jamais, m'y voilà pourtant depuis quelque temps. Oui je suis sur Facebook et j'en suis la première étonnée. En fait j'ai dû créer un compte pour suivre les Blankass et ne rater aucune nouvelle: c'était pendant le confinement et ils postaient des sessions acoustiques (ou pas) "à la maison" très chouettes afin de maintenir le lien avec leur public. De là j'ai commencé à poster quelques commentaires ici et là, histoire de partager parfois avec d'autres fans. Mais je ne publiais rien, en fait je ne m'intéressais pas vraiment aux possibilités du réseau et je n'y voyais pas d'intérêt autre que celui d'être en lien avec le groupe et des fans. Je n'ai même pas d'amis sur Facebook! Je  n'ai lancé qu'une seule invitation, à Guillaume Ledoux sur sa page de peintre, et j'ai aussitôt regretté mon impulsion car je me suis trouvée bien ridicule d'oser lui demander de faire partie de mon "réseau", celui-ci se limitant dans un premier temps à moi et... lui. Pathétique. Mais c'était trop tard. On peut toujours essayer de courir après le facteur ou de défoncer la boîte aux lettres dans laquelle on vient de déposer un courrier pour le récupérer, mais avec Internet une fois qu'on a cliqué c'est cuit. Ceci dit bien m'en a pris car à ma grande surprise il a répondu favorablement. Vraiment il est trop gentil... 

 

Depuis, mon réseau s'est considérablement développé puisque j'ai désormais... trois amis. Ce compte n'est pas sous mon nom, ni même celui de Ségaline mais je me suis fait griller par un mien voisin. Il faut dire que je n'ai pas été très maline puisque les rares publications que je poste sont en fait des partages de certains articles de mon blog, et comme ce voisin savait que j'en étais l'auteur il n'en fallait pas plus pour découvrir le pot aux roses. Et du coup il m'a envoyé une invitation que je n'ai pas osé refuser, de peur de passer pour la bêcheuse de service! Et par la suite une collègue de travail à qui j'ai eu la faiblesse de raconter tout ça a tenu à m'inviter elle aussi sur son réseau. En fait je ne vois absolument aucun intérêt à être amie sur FB avec des gens que je connais dans la "vraie" vie: si j'ai envie de communiquer avec eux ou de partager quoi que ce soit je leur envoie un mail, un SMS, voire je passe un coup de fil ou bien je leur parle de visu tout simplement... Je trouve bien plus intéressant de pouvoir communiquer avec des gens que je ne connais pas ou des personnalités publiques avec lesquelles les réseaux sociaux sont le seul moyen d'enter en contact. En fait cela rejoint finalement un peu la démarche que j’évoquais dans le précédent article sur la correspondance.

 

Tout ça pour dire que je n'ai pas une centaine d'amis sur Facebook et que je m'en fiche pas mal, je préfère de loin les amis dans la vie réelle, car au moins la vérité y est sans doute moins facile à travestir... 

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8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 05:00

Je ne suis pas très branchée "chanson française": les classiques Brel, Brassens, Ferré ou même des plus contemporains comme Thomas Fersen ou Gauvain Sers ne sont pas forcément ma tasse de thé même si j'apprécie la sensibilité de ces artistes et de tous ceux qu'on peut "ranger" dans le même tiroir. Il n'aura pas échappé aux quelques lecteurs qui me font l’amitié de me suivre par ici que je penche plutôt du côté du rock ou de la pop anglo-saxonne. Et pour ce qui est des chanteurs usant brillamment de la langue de Molière, avec Daran et Blankass ou Eiffel cela reste assez orienté pop-rock. 

 

Et pourtant... Grâce à Blankass justement j'ai découvert l'autre univers de son chanteur, révélant une très grande sensibilité et un certain sens de la poésie (même si c'était déjà présent avec le groupe). Il a commis il y a quelques années un mini album de six titres en acoustique, juste guitare, piano et voix, plus personnel. Il se produit de temps en temps avec le clavier du groupe pour des récitals intimistes dans des salles minuscules où il établit une vraie connivence avec le public car il adore cette proximité. Ce n'est vraiment pas du tout le genre de chose que j'aurais écouté a priori, mais les a priori c'est justement ce qu'il faut dépasser. En musique et de manière générale dans la vie.

 

Non ce n'est pas ce que j'aurais écouté au premier abord. Et pourtant. Je ne sais pas si c'est l'influence de la personnalité de Guillaume Ledoux qui me charme toujours plus à chaque fois que je découvre un peu de lui, mais depuis que j'ai découvert ce titre je l'écoute en boucle dès que je me mets à écrire. Tendre, mélancolique, douce, poétique et drôle à la fois, la chanson "Synovie" est une perle qui me donne des frissons à chaque écoute. Piano-voix, c'est simple mais c'est magique. Il faut quand même une sacrée dose de talent pour arriver à un tel degré de douceur et de poésie à partir d'un mot aussi incongru que "synovie"... Non?

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6 octobre 2020 2 06 /10 /octobre /2020 17:06

En ce moment j'écoute Blankass et Oasis en boucle. Je me demande si j'ai pas un petit problème avec la boisson...

 

Le Blankass c'est excellent contre la morosité ambiante: d'abord dans les oreilles et si ça suffit pas, dans le gosier!

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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 14:37

Cinq minutes de pur bonheur. C'est cadeau!

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 07:00

L'autre soir nous avons pris des risques et joué avec nos vies: nous sommes allés dîner au restaurant. Oui je sais, on est fous on vit une vie de bâton de chaise, c'est dingue. Une tablée de huit personnes, plus une petite de cinq adolescents. Terrible.

 

Depuis je vis dans la crainte... que les restaurants ferment à nouveau et qu'on ne puisse pas recommencer avant longtemps.

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 07:41

Moi qui ne suis pas urbaine pour un sou, j'aime pourtant assez le street art, sans doute parce qu'il ajoute justement une dimension poétique qui me semble manquer cruellement à l'univers des villes. Et ce que j'aime particulièrement dans cette expression artistique c'est le fait qu'elle utilise toutes sortes de supports et de techniques, s'adaptant à tous les lieux.

 

Mais ce que j'aime par-dessus tout, dans l'art en général, de la chanson à la peinture ou au cinéma, c'est lorsque la démarche de l'artiste rencontre et met en valeur l'humain pour prendre toute sa dimension de passeur de message.

 

C'est le cas dans cette exposition éphémère de Philippe Echaroux au Quai Branly qui rend hommage à une tribu amazonienne et sensibilise à la déforestation.

 

A découvrir dans cet article.

 

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2 octobre 2020 5 02 /10 /octobre /2020 05:34

J’ai toujours été plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral. Depuis mon adolescence je tiens un journal qu’on dit « intime » mais où en fait je livre très rarement des choses trop intimes pour que je ne les aie pas déjà partagées avec quelqu’un : je crois que je suis tellement pudique que je m’ auto-censure. À moins que je n’aie peur que quelqu’un ne tombe inopportunément sur ces cahiers de mon vivant…

 

Quoi qu’il en soit j’ai toujours eu un rapport particulier à l’écriture et notamment au courrier : adolescente j’ai eu des correspondants, d’abord par le biais de l’école dans le cadre d’échanges et de jumelages, puis grâce aux magazines auxquels j’étais abonnée et dans lesquels il y avait souvent une rubrique consacrée à ceux qui cherchaient des correspondants : évidemment c’était au siècle dernier avant Internet. J’ai même correspondu durant plusieurs mois avec un jeune détenu en Angleterre. Puis à l’âge adulte ces courriers-là ont disparu. Plus de correspondants, plus d’amis suffisamment proches avec lesquels j’avais envie de me confier et dont je savais qu’ils seraient une oreille attentive: mon meilleur ami est décédé alors que nous commencions notre vie étudiante, il était le seul avec qui j’échangeais ces écrits, je me rappelle lui avoir confié des choses que je n’ai même jamais évoquées dans mon journal. Puis Internet est arrivé, avec la possibilité grâce aux blogs de correspondre un peu avec des inconnus, de faire connaissance par commentaires interposés, et de partager des écrits plus ou moins personnels.

 

Mais rien de comparable avec le plaisir d’écrire une lettre, de cacheter une enveloppe et de la mettre dans une boîte aux lettres. Rien de comparable avec le plaisir quasi sensuel de recevoir une lettre dont on reconnaît l’écriture, de la décacheter avec impatience voire fébrilité pour découvrir les mots qu’on aura souvent minutieusement choisis pour vous.

 

Ce bonheur je l’ai retrouvé il y a quelque temps, et jamais je n’aurais cru que cela puisse me faire retrouver de telles sensations… il y a quelques mois, ayant retrouvé mon adolescence, j’ai eu l’idée de renouveler quelque chose que j’avais déjà fait plusieurs fois à cette époque-là : écrire à une idole. Inutile de vous dire de qui il s’agit évidemment, et c’est d’ailleurs assez secondaire. Lorsque j’étais plus jeune (vraiment beaucoup plus !) je dévorais les magazines sur les chanteurs et il y avait toujours les adresses des maisons de disque ou des agents pour qu’on puisse leur écrire et leur dire combien on les adorait. En retour on avait souvent une photo dédicacée, assez impersonnelle et rédigée sans doute à la chaîne. Mais ça faisait toujours plaisir. Je l’ai fait seulement pour des gens qui comptaient vraiment :  Daran, puis un peu plus tard John Mellencamp mais là la lettre m’est revenue après avoir fait un aller-retour outre Atlantique. Tant pis.

 

Et donc il y a quelques mois j’ai décidé de braver le ridicule, car il tue moins que le Covid, et j’ai pris ma plus belle plume. En fait non j’ai ouvert mon traitement de texte et j’ai commencé un brouillon. Un premier jet que j’ai modifié, trituré, recommencé je ne sais combien de fois. Je ne savais pas trop ce qui serait le plus fort : la peur du ridicule ou bien le désir très contrarié de ne pas pouvoir leur exprimer tout ce que j’avais envie de leur dire. Mais je crois que lorsque l’on aime les gens il faut le leur dire, et s’agissant des artistes comme ils vivent d’une certaine manière dans le regard des autres j’imagine combien il doit être réconfortant de se savoir aimé pour continuer à faire ce que l’on fait. Et comme dire je ne sais pas trop, j'ai préféré écrire.

 

Alors j’ai écrit, écrit et écrit encore. Durant plusieurs mois (j’ai commencé pendant le confinement) j’ai remis mon ouvrage sur le métier, j’ai voulu que ce soit parfait, que mes paroles décrivent précisément et sincèrement ce que je ressentais, choisissant chaque mot, déplaçant les virgules et bouleversant les paragraphes pour que mes propos reflètent aussi parfaitement que possible mes sentiments. Au bout de près d’un mois sans y retoucher je me suis dit que c’était peut-être enfin le bon moment pour l’envoyer, c’était il y a un peu plus d’un mois.

 

J’aurais pu l’envoyer par mail, à l’adresse de leur société de production ou par message privé sur Facebook mais j’aurais dû drôlement synthétiser : pas question. Alors j’ai décidé de faire à l’ancienne, avec du papier et une enveloppe. Et j’ai même poussé le vice jusqu’à écrire à la main.

 

Parce que qu’est-ce qu’il peut y avoir de mieux pour exprimer des sentiments si personnels ? La main c’est le prolongement de l’esprit, comme pour les artistes ou les artisans, les mots viennent naturellement comme les mains du sculpteur ou de l’ébéniste travaillent la matière.

 

J’ai pris un plaisir immense après celui d’avoir choisi mes mots, de les coucher sur le papier avec un stylo, plier tout ça dans une enveloppe et mettre un point final avec une adresse manuscrite et un joli timbre (tant qu’à faire). Et à ce plaisir-là s’est ajouté l’immense bonheur de recevoir une réponse, que je n’attendais pas vraiment (mais espérais secrètement sans doute quelle que soit sa forme). Oui car ils ont répondu. Enfin il a répondu. Et de la plus belle des manières. Il aurait pu me renvoyer un simple remerciement poli en message privé sur le réseau social mais non car de la même manière que cela me semblait froid et impersonnel de lui écrire de la sorte, je pense qu’il a considéré que cela méritait bien un retour semblable. Parce que c’est un vrai gentil et qu’il aime son public il a pris un peu de son temps pour m’adresser quelques mots. Il n’était pas obligé, il aurait pu faire plus rapide mais plus impersonnel et plus froid. J’ai donc reçu un mot très gentil accompagnant un dessin d’un de ses gros bonhommes souriants qu’il affectionne et qui sont pleins de tendresse, accompagné de mots très gentils me remerciant pour ma « chouette VRAIE lettre », précisant que « c’est quand même mieux une vraie lettre », prêchant une convaincue…

 

Me voilà donc détentrice comblée d’un croquis original et signé du peintre Guillaume Ledoux pour la modique somme de 1,16 €, soit le prix du timbre lors de mon envoi (en prioritaire quand même), mais qui pour moi n’a vraiment, vraiment pas de prix.

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