Brocante, le retour

Le temps des brocantes hebdomadaires n'est pas encore revenu, cependant il y en a quelques unes encore de temps en temps. J'adore y faire un tour à la recherche de... de rien de précis justement, c'est là bon  bonheur: ne rien attendre et me laisser surprendre. Toutefois je me fixe des limites: pas de livres, mes piles de lectures en retard n'en finissant pas de grossir, et pas de vaisselle dont mes buffets regorgent. Mais je n'ai aucune volonté et je me laisse volontiers séduire malgré tout...

Voilà quelques souvenirs de la dernière en date, certains ramenés à la maison, certains restés sur place car il faut parfois être raisonnable.

Je me suis laissée tenter par ce vinyle de Balavoine, que j'aime beaucoup, un disque que j'ai écouté jusqu'à l'usure quand j'étais ado chez une copine qui me l'a fait découvrir. Je n'achète des vinyles que s'ils sont à tout petit prix (ici 4€), car comme ils redeviennent à la mode on a vu les prix s'envoler. J'ai déniché en brocante aussi une platine pour pouvoir ré-écouter les vinyles que j'avais déjà et que j'ai récupérés chez mes parents.

Petites trouvailles pour moi et pour ma fille. Oui je sais j'avais dit "Pas de livres" mais bon... Un livre sur Van Gogh qu'adore ma fille (elle nous a fait une reproduction de sa Nuit étoilée" sur un mur de notre chambre, il faut que je vous montre un de ces jours c'est magnifique), un autre sur le dessin parce qu'elle adore dessiner et qu'elle m'a dit qu'elle avait toujours du mal avec le corps humain, surtout les mains. Et puis un petit livre dont le titre m'a attirée et dont la quatrième de couverture a finit de me séduire, il est pour elle et pour moi.

Les livres sur les trains, et les transports en général (hormis les transports amoureux...) me font penser à certains de mes amis, dont un de mes lecteurs qui se reconnaîtra j'en suis sûre, et qui partage cette passion avec un ami commun que me rappelle cette ravissante tirelire.

Ces deux-là , comme les précédents, ne sont pas rentrés avec moi à la maison, le premier car je craignais qu'il  ne me rappelle trop le travail et le second car trop cher pour mes petits moyens du jour.

Comments

[Le Mousquetaire des Mots]

Il fut un temps où je fréquentais les brocantes et vides-greniers. J'ai abandonné cette habitude parce que souvent je me laissais aller à des achats inutiles (certains moins que d'autres). Je suis davantage sur la ligne : je me débarrasse de "tout l'inutile". je ne tiens pas à laisser à mes enfants d'avoir à faire le ménage quand je ne serai plus là.

[Agatheb2k]

Quel plaisir de voir encore un os à moelle ! J'aime bien ton coq ! ;)

[Laophi]

Je corrige un oubli: La brocante est le monde des professionnels souvent très connaisseurs alors faire une bonne affaire dans ce milieu est plutôt illusoire.

[Laophi]

La recherche d'un objet dont je n'ai pas forcément besoin et auquel je ne pense même pas attise mon mon envie de chiner. Chiner un chinois, voilà cette mauvaise blague est faite, passons à autre chose.

La brocante est le monde des professionnels souvent très connaisseurs alors faire une bonne affaire dans ce milieu est plutôt. On paye souvent cher le prix de sa passion ou de son envie mais bon si le budget n'est pas un souci alors.... why not.

Je préfère plus largement le "vide grenier", appelé par certains le "rempli combles" pour souvent redevenir "vide grenier" plus tard. La vie est un éternel recommencement.
On trouve en cet endroit des objets plus ou moins rares, utiles, jolis, chers,..... j'arrête là car la liste pourrait être longue. Par contre il est un critère qu'il faut savoir prendre en compte c'est la valeur de l'affectif affiché. C'est toujours un profond regret et une grande tristesse pour les vendeurs de se séparer de la bouilloire entartrée de la grand-tante ou de la faux rouillée sans manche de l'arrière grand père. Mais quand les billets sortent du porte monnaie, la lueur qui apparait dans le regard du vendeur en dit long sur ses sentiments envers ses ancêtres (réels ou inventés).
C'est un monde insolite, vivant et passionnant où il vaut mieux connaître ce que l'on achète, bien examiner et surtout .... savoir marchander. Et si on se fait avoir parfois, disons que c'est le métier qui rentre.

[La Ségaline]

Quand je parle de "brocante" il s'agit bien plus souvent de vide-grenier aussi car c'est souvent par chez nous professionnels et particuliers se côtoient. Et je suis d'accord en tous points avec ce que tu dis de l'un et l'autre de ces deux univers.

[sirius]

Je n'avais pas remarqué que ton livre sur les trains était écrit par Claude Villers; un gage de qualité!

[sirius]

La dernière fois que je suis entré dans une brocante, à la fin de l'été, c'était bien entendu avec l'idée de ne toucher qu'avec les yeux, mais j'en suis tout de même ressorti délesté d'une centaine d'Euros, alors que je n'avais besoin de rien. Deux beaux volumes sur les châteaux de mon département, plus quelques babioles.

A propos de trains, j'ai commandé un livre d'occasion sur eBay hier. Epuisé depuis longtemps (le livre, même si le bonhomme l'est un peu aussi...), je n'ai pas laissé passer cette occasion!

Et il y a la brocante mensuelle à Sancerre dimanche, à laquelle j'irai faire un tour, mais sans conviction. Ma seule recherche actuelle porte sur un saladier en verre de 25 à 30 cms; beaucoup plus difficile à trouver qu'on croit, ou alors on tombe sur des horreurs!

[La Ségaline]

Brocantes et vide-greniers, on se fait avoir à tous les coups mais c'est le jeu et c'est ce qui fait le charme de ces lieux! pour ton saladier je te souhaite de trouver ton bonheur. Chez nous presque toute la vaisselle est chinée, entre ce que j'ai récupéré de chez mes parents (une avance sur héritage!), ce que j'ai sauvé de la poubelle chez le voisin qui bazardait tout sans discernement quand il a vidé la maison de son grand-père, les vide-greniers et même la déchèterie...