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20 février 2024 2 20 /02 /février /2024 11:52

Je vous avais parlé dans le billet précédent de l'amour de ma fille, quinze ans, pour le dessin et la peinture. Elle n'a jamais pris de cours de dessin mais elle aime bien expérimenter des techniques en regardant des tutos sur internet, en suivant des artistes sur les réseaux sociaux, et en regardant les œuvres des grands peintres bien sûr, notamment Van Gogh qu'elle aime beaucoup et sujet d'un beau livre que je lui avais déniché lors de la dernière brocante. Elle a appris toute seule et je crois, en toute objectivité (si si!) qu'elle est très douée. Il y a quelques temps elle a été un peu souffrante et a dû rester à la maison quelques jours, vers la fin elle s'ennuyait vraiment et nous a demandé si elle pouvait nous dessiner quelque chose sur le mur de notre chambre fraîchement repeint en blanc quelques semaines auparavant. N'y voyant aucun inconvénient on lui a laissé carte blanche. Deux jours plus tard nous avions un magnifique tableau peint directement et à main levée sur notre mur.

 

Voilà comment désormais chacune de nos nuits est une "nuit étoilée" à la façon du tableau de van Gogh dont elle s'est librement inspirée.

 

Pour les plus curieux qui se posent peut-être la question de l'oeuvre encadrée juste à côté... c'est le nom du gentil tonton qui avait posé le papier peint en son temps et qui avait laissé au crayon son nom et la date du chantier, histoire de laisser une trace de son passage. Une fois mis au jour après le retrait du papier peint on n'a pas eu le courage de passer un coup de peinture dessus...

La nuit étoilée... dans ma chambre
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30 décembre 2022 5 30 /12 /décembre /2022 17:04

Lors d’une des petites brocantes de cet automne j’ai eu l’occasion de farfouiller dans des bacs pleins d’objets hétéroclites assemblés là sans doute dans le seul but d’intriguer les curieux. Et bien sûr je n’ai pu résister … Au milieu de vieilles lampes à pétroles, de boîtes, de vaisselle dépareillée et d’outils de menuisier j’ai découvert un petit carnet dont la couverture a attiré mon attention : « Un mot de la poste ». Je l’ai ouvert et découvert, émerveillée et émue, des pages à l’écriture manuscrite surannée et désuète. Il s’agissait d’une sorte de questionnaire auxquels des inconnus, anonyme ou ayant signé, ont répondu avec parfois beaucoup d’esprit. Le titre du carnet m’a fait supposer qu’il s’agissait peut-être d’usagers de la poste qui avaient répondu là mais rien de sûr, c’est peut-être simplement un carnet qui avait été offert par la poste à l’époque, allez savoir…. L’une de ces personnes a signé de mon prénom, j’ai trouvé cela émouvant… surtout lorsque l’on considère que ces pages sont datées de 1900 et 1902. Un petit facétieux s’est même mis dans la peau d’un chat pour répondre, j’ai trouvé ça si mignon…

Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
Un mot à la poste... jadis.
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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 20:40

Il y a quelques mois j’ai voulu renouer avec le plaisir de la correspondance, retrouver le plaisir de découvrir une nouvelle personne, petit à petit au fil des échanges, au fil des lettres où l’on partage ses goûts, ses humeurs, ses idées… Renouer avec un de mes grands plaisirs lorsque j’étais adolescente et qu’il n’y avait ni Internet ni mails.

Grâce à un site dédié aux relations épistolaires j’ai fait la connaissance d’un correspondant avec qui le courant m’a semblé être passé très vite, c’en était presque surnaturel tellement nous avions de choses en commun ! Nous avions des goûts musicaux similaires, des façons de voir la vie qui se correspondaient, j’avais l’impression d’avoir découvert mon alter ego. Les échanges n’étaient pas réguliers, mais nous avions convenu que l’écriture devait rester un plaisir, et cette correspondance une récréation. Surtout nous avions décidé que si l’un de nous deux ne souhaitait plus poursuivre, quelle qu’en soit la raison, que l’on n’avait pas forcément à expliquer au demeurant, on se le dirait et on arrêterait tout simplement. Le maître mot c’était la liberté et la franchise.

Puis le temps a passé et les réponses se sont espacées. Apparemment bien désolé de ne pouvoir écrire davantage mon correspondant m’a expliqué qu’il était dans une période compliquée de sa vie personnelle où de grands changements avaient l’air de s’opérer (j’ai pensé à une séparation). De longues semaines sans nouvelles je m’inquiétais et lui ai envoyé un petit message (nous avions échangé mails et FB) en lui rappelant malgré tout l’absence de toute obligation, de toute pression.

Depuis pas de nouvelles, pas de réponse à mon message. Alors je me fais une raison et je me dis que c’est simplement fini, mais je trouve dommage que l’on ne se soit pas dit au revoir. C’est la vie.

J’ai envie de reprendre la plume et de rencontrer un autre correspondant, mais j’appréhende car je me dis que ce ne sera sans doute pas aussi fort que ces quelques lettres échangées où tout semblait tellement simple et évident, où chaque découverte de l’autre faisait dire « Ah ben mince, moi c’est pareil ! ». Je mets la barre trop haut sans doute et j’ai peur d’être déçue. C’est comme une rupture…

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19 octobre 2022 3 19 /10 /octobre /2022 10:42

Cette semaine, du 17 au 23 octobre, c'est la semaine mondiale de l’allaitement maternel.
J’ai eu la chance de pouvoir allaiter mes deux derniers enfants assez longtemps (presque une année), après ce que j’ai vécu comme un échec pour l'aîné : mal conseillée et culpabilisée par des mères qui n’avaient jamais allaité et qui ne comprenaient pas ma démarche, j’avais abandonné au bout d’un mois, alors que mon bébé allait très bien, simplement il ne grossissait pas assez vite aux yeux de celles qui savaient mieux que moi ce qu’elles n’avaient jamais expérimenté… La culpabilisation a fait un travail de sape très efficace sur la jeune maman que j’étais : cela venait forcément de moi.
Encore aujourd’hui je leur en veux de m’avoir volé ces moments que par la suite j’ai tellement appréciés avec mes deux autres enfants. Ces moments de partage, de communion, d’intense bien-être où on voit son bébé tellement heureux de simplement se nourrir en se disant qu’on lui apporte le meilleur de soi, c’est tellement gratifiant et ça donne confiance en soi. Avec l’allaitement de mes deux derniers je suis devenue une maman différente et je ne me suis plus jamais laissé dicter ma conduite de parent par ces personnes-là.

Bien sûr l’allaitement doit être un choix, je l’avais envisagé et réfléchi lors de ma première grossesse et je n’ai heureusement pas eu à subir d’injonction ou de pression à la maternité, mais je sais que ce n’est pas toujours le cas en fonction des établissements et aussi en fonction du personnel.

Aujourd’hui j’ai retrouvé des photos et je me dis que c’est assurément l’un de mes plus beaux souvenirs de mère.
 

Semaine de l'allaitement maternel
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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 10:44

Ça y est ça commence à m’énerver je le sens…. C’est bientôt la fête des mères et le retour (encore aurait-il fallu qu’ils soient partis, hélas) des clichés. D’un côté les publicités pour les super appareils  ménagers, de l’autre  parfums, maquillage ou accessoires de mode : la femme, et la mère, dans toute sa splendeur, coincée entre la cuisine et la salle de bain ou son dressing, elle est pas belle la vie ?

Et les arguments avancés enfoncent le clou : les appareils ménagers libèrent la femme qui peut alors vaquer à des occupations bien plus intéressantes comme prendre soin d’elle-même ou se faire belle… retour dans la salle de bain ou chez l’esthéticienne, c’était bien la peine de sortir de la cuisine !

Quant au reste, mode, accessoires, parfums et tutti quanti ils ramènent à l’image de la femme qui aime (ou qui doit ?) plaire  aux hommes, car sans homme elle n’est que la moitié d’elle-même évidemment.

Et donc c’est tout ? Aucune publicité pour des produits culturels, des loisirs nature ou tout autre chose qui ne serait pas marqué « féminin » ? Eh bien désolée mais moi ça ne me fait pas rêver tout ça ! De toute façon la fête des mères en soi ne me branche pas du tout. Je n’aime déjà pas les fêtes obligées mais alors celle-là je m’en passe volontiers, qui réduit la femme à sa fonction obligée de génitrice. Et celles qui n’ont pas d’enfants, par choix ou non, elles sont donc incomplètes ?

Rappelons-nous que cette fête a été instaurée par Pétain pour relancer la natalité et interrogeons-nous sur sa pertinence dans la société d’aujourd’hui (vouée à une destruction à plus ou moins brève échéance…oui je sais j’ai un moral d’acier aujourd’hui). Autre que comme prétexte à la consommation, bien sûr…

 

 

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20 septembre 2021 1 20 /09 /septembre /2021 09:57

Global Internet Outage Over Next 48 Hours Could Affect ...

Les coupures d’internet ont cela de bien qu’elles nous obligent à revoir nos façons de faire dans notre vie quotidienne tant certaines de nos démarches sont tributaires du web, notamment dans les démarches administratives, mais pas seulement, internet étant vraiment partout : recherche d’un numéro de téléphone ou d’une adresse, commandes en ligne, etc.

Mais la vie ne doit pas s’arrêter parce qu’on ne peut plus surfer, et parfois il faut bien faire sans. La dernière coupure est tombée fort mal car j’avais une relecture-correction à rendre et n’étant pas très en avance j’ai dû faire avec les moyens du bord histoire de ne pas me retarder davantage.

Je suis donc revenue à une époque que mes enfants qualifieraient d’antédiluvienne (si tant est qu’ils sachent ce que cela signifie, les pauvres) où l’on utilisait, chose incroyable, des livres, des manuels, des dictionnaires et toutes ces sortes de choses que certains croient déjà reléguées dans le musée du papier (du quoi ?). Je me suis replongée avec délectation dans les dictionnaires et manuels spécialisés pour vérifier une orthographe, une typographie, dans les encyclopédies pour des recherches diverses… Je me suis rendu compte que je perdais en général beaucoup moins de temps finalement et que j’étais plus efficace dans mes recherches, surtout avec les manuels spécialisés dans lesquels il est facile à partir de la table des matières ou de l’index de tomber pile sur le point qui nous intéresse. En compulsant ces ouvrages il n’y a pas la tentation chronophage des détours ici ou là d’internet, on va droit au but et on ne se perd plus dans les méandres du web, on n’est pas tenté de jeter un œil encore une fois sur sa messagerie, ou sur un quelconque réseau social histoire de voir si par hasard on ne serait pas devenu hyper populaire et que notre point de vue sur le dernier clip visionné se soit révélé indispensable à toute une partie de la planète.

 

Bon en revanche je ne peux pas en dire autant de tous les ouvrages consultés : dictionnaires et encyclopédies m’ont traîtreusement prise par mon point faible, la curiosité et la flânerie, j’avoue. Car c’est la grande force, à mon sens, des outils papier que de fort bien savoir nous perdre en route : une illustration nous fait de l’œil en feuilletant le dictionnaire et voilà que l’on s’arrête sur la planche des insectes ou sur ce portrait d’un illustre roi médiéval tombé dans l’oubli, un mot inconnu nous frappe sur le chemin d’une vérification orthographique…

 

La magie des rencontres et du hasard. Le vrai hasard, pas celui faussement mis sur notre route par les algorithmes de Google.

 

 

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19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 10:05

           Quand j’étais plus vieille, c’est-à-dire quand j’avais une vingtaine d’années, voire un peu plus, j’aimais bien mettre des étiquettes notamment en musique et je ne concevais parfois pas d’écouter tel ou tel artiste simplement parce qu’il était catalogué dans un registre qui n’était pas celui que je préférais : rock, pop, folk, anglo-saxon de préférence. Dans ma vie ordinaire même je pense que je me conformais sans doute aussi à l’étiquette que je croyais m’être destinée : une étudiante en lettres ne fait pas ci, ou bien c’est plutôt cool de faire ça, plus tard prof de français je m’interdisais certaines lectures, devenue mère de famille je me disais que je ne pouvais décidément pas porter, dire ou faire ceci ou cela, bref que des carcans et des raisonnements idiots induits bien souvent par la pression sociale et une éducation tellement conformiste.

          Mais ça c’était avant, quand j’étais vieille. Car aujourd’hui je me sens bien plus jeune que dans mes jeunes années. La faute à la cinquantaine sans doute qui m’a fait prendre conscience du temps qui passe et de l’intérêt de tirer le meilleur parti de celui qui nous reste. Je me suis d’ailleurs royalement octroyé une cinquantaine d’autres belles années à venir lors de mon anniversaire, que je n’ai bien sûr pas fêté, comme il se doit. Depuis que je suis redevenue jeune et que j’ai eu de nouveau quinze ans, à la faveur de cette étape mais aussi de la re-découverte ô combien salutaire du plaisir intense procuré par la musique, et peut-être aussi grâce au confinement, allez savoir, je me fiche pas mal de ce qu’on peut dire, à commencer par mes enfants pour lesquels je me fiche un peu de savoir si je suis un bon exemple, et dont j’espère qu’ils auront assez de personnalité pour se forger leurs propres jugements. Ce que c’est bon de sentir cette petite liberté…


 

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 18:14

Mais à qui peut bien être réservée cette petite litière sur une fenêtre…? Mystère... Réponse entre 16h et 17h.

Picoti, picota...

Une poule sur un mur, qui ne picore du pain dur...🎵 

Enfin non une poule sur la fenêtre de la salle à manger, qui picore pas du pain dur mais qui a trouvé la planque idéale pour être à l'abri du froid (on lui ferme les volets le soir) et du renard qui serait bien malin d'aller la chercher là-haut.

Picoti, picota...

Elle est pas belle la vie?

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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 07:19
La sécu pense à moi, elle est vraiment sympa : invitation pour un dépistage du cancer du sein, une autre pour le cancer colorectal...pfffiou je sais plus où donner de la tête (enfin disons du reste plutôt).
J'adooooore ma cinquantaine...
 
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26 août 2020 3 26 /08 /août /2020 06:09
Du pain, du vin et du fromage: la vie quoi!

Du pain, du vin et du fromage: la vie quoi!

La seule et unique trinité vraiment sacrée pour la païenne et épicurienne que je suis. L'excellent hebdomadaire "Le 1", qui se déplie et se lit jusqu'au bout dans tous les sens et en réunissant des points de vue divers sur un même sujet, a eu la très bonne idée cet été de sortir cette trilogie que n'aurait pas renié Pagnol. Le pain, le vin, le fromage: quoi de mieux pour passer de bonnes vacances! On y découvre l'histoire de ces trois monuments nationaux, des aspects techniques mais aussi sociaux, voire politiques, bref on en fait le tour de la question sans jamais se lasser.

Cahors et Glanes pour le vin (même si ce ne sont pas mes préférés), Rocamadour pour le fromage (mais aussi tome de chèvre ou de brebis, Cantal...), Croustilot pour le pain: le territoire où j'ai la chance de vivre est vraiment fertile en délices que je dirais simplement... essentiels!

 

Et en guise de conclusion je vous propose de savourer cette version en argot d'une célèbre fable de La Fontaine par Louis Chevaillier, illustrée par Bénédicte Muller.

Ma sainte trinité
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