Ça Valls à Matignon !

 

piqué sur gauchedecombat.net

Comme on s’ennuie beaucoup au gouvernement, et avant que les ministres n’aient eu le temps de se raconter leurs coups de soleil et leurs balades sur la plage, voilà que le jeu des chaises musicales a repris. Encore un remaniement ministériel, histoire de faire taire les esprits chagrins et les velléités des uns et des autres à s’affranchir de la ligne présidentielle.

Je n’ai pas les compétences nécessaires pour commenter tel ou tel choix, en fait je m’en fiche un peu car j’ai bien compris que rien n’allait changer à part les noms autour de la table du conseil des ministres. Pour le changement on repassera. Encore une fois. Quoique, avec l’arrivée d’un certain Macron au ministère de l’Économie on voit bien qu’on ratisse large, très large… vers la droite. Mettre à ce poste un libéral qui vient de la banque (pléonasme), c’est sûr voilà du changement pour un président qui se disait de gauche ! Mais comme l’analyse Schneidermann dans son article sur Rue 89, au moins les choses ont le mérite d’être claires. Au cas où certains auraient encore des illusions.

Comments

[fleurdelys46]

J'avoue que j'ai du mal à comprendre les propos haineux contre le "libéralisme".
Ce vocable vient lui-même du mot liberté.


Comment peut-on être contre la liberté ? Il est vrai que si l'on est stalinien ou hitlérien cela se conçoit (sans que cela s'admette). Mais alors l'idéal, qu'est-ce ? Les Khmers Rouges, la
Révolution Culturelle dont les chinois sont revenus, Cuba selon le modèle Castro, la Corée du Nord ?


La liberté économique et la liberté politique qui est son crollaire seraient donc Satan incarné ? C'est tout simplement ridicule.


Il est vrai que la gauche se masturbe intellectuellement avec les dénaturations du vocabulaire. C'est notamment le cas du mot "réactionnaire" qui désigne simplement le fait de réagir. Ce qui est
donc condamné, c'est la simple capacité de réaction à une agression d'un organisme et surtout d'un esprit, alors que celle-ci est la marque de tout être doué d'intelligence: il importe donc de
stigmatiser tout individu capable d'une réflexion personnelle et de s'opposer à une pensée néfaste et contraire à la sienne. Le seul fait de contredire la doctrine à la mode ou officielle
constitue effectivement une réaction et est en lui-même condamnable : c'est ce qu'on appelle le totalitarisme.


En ce qui me concerne je cultive tous les vices étant à la fois réactionnaire et libéral : je ne vois pas d'autre issue pour moi qu'un peloton d'exécution ou un four crématoire (simple
suggestion: vistez le Cambodge avec les innombrables mausolées de verre où sont empilés en énormes pyramides les crânes de milliers de suppliciés : peut-être cette vision entraînera-t-elle
une...réaction).

[fleurdelys46]

Assez d'accord avec axel21.


Nous sommes effectivement débarrassés de Morano et personne ne s'en plaindra. Taubira, ce n'est pas vraiment mieux. La Najat non plus dans un autre genre...


On a quand même l'impression d'avoir échangé la peste contre le choléra.
Le pire est à venir, car nous aurons bientôt les 2 ensemble, c'est inéluctable.


Et ce ne sera encore rien, car les sept plaies d'Egypte seront prochainement naturalisées françaises comme n'importe quel djihadiste décapiteur.


L'avenir s'annonce vraiment jouissif, mais Flanby continue imperturbablement à chevaucher son scooter pendant que l'une de ses ex-concubines dévoile leurs secrets d'alcôve et que la précédente
(qui fait partie de son gouvernement sans que cela empêche de stigmatiser Louis XV mort il y a 220 ans) prenne sa défense avec un empressement et une flamme des plus touchants : allez, confiance
! La France avance... vers le précipice !

[Axel21]

Bon, au moins on ne lit plus la lettre de Guy Mocquet à la rentrée, on enseigne toujours la Princesse de Clèves à la place de Zadig et voltaire, et l'on est débarrassé de Morano. Faut savoir se
contenter de petites satisfactions...

[Axel21]

Bon, au moins on ne lit plus la lettre de Guy Mocquet à la rentrée, on enseigne toujours la Princesse de Clèves à la place de Zadig et voltaire, et l'on est débarrassé de Morano. Faut savoir se
contenter de petites satisfactions...

[fleurdelys46]

Personnellement, je n'ai jamais vu aucune différence entre le P.S et l'U.M.P., du moins dans leurs façons respectives de gouverner. Et c'est bien ce qui désespère l'électorat : comme le disait
très justement feu Jacques Duclos (héros et héraut du Parti Communiste Français, stalinien auto-revendiqué et traître avéré) : "C'est bonnet blanc et blanc bonnet". Quant à l'étiquette "libéral"
collée à tel ou tel comme jadis on faisait des procès en sorcellerie à ceux dont la tête ne revenait pas, c'est une vaste blague : il serait temps que certains se rendent compte des réalités de
l'économie mondiale. C'est au monde tel qu'il est qu'il faut nous adapter au lieu de poursuivre des chimères  en faisant semblant de croire que l'univers entier copiera notre
état-providence, son assistanat généralisé, ses trente-cinq heures et autres fariboles de la même farine. Il est vrai que dans la classe politique actuelle, on nettoie ses lunettes roses avec des
tranches  de jambon : on n'est donc pas près d'y voir clair !

[Le Mousquetaire des Mots]

Comme on dit chez moi, valse à deux temps. Dont acte. Une politique que ne renieraient pas Sa Majesté déchue, ses ministres et ceux que le libéralisme
enchante (10 % de la population ?). Aïe ! Ca promet des lendemains désenchantés. Au fait, on ne s'est pas trompés de gauche en 2012 ?

[Pamphile]

Pour de la dérive... c'est de la dérive... Quelle mouise !

[Florentin]

Il restait au gouvernement deux ou trois trublions qui tentaient d'infléchir la dérive drotière de la politique suivie. On les a virés et, comme le soulginent avec amertume, les
socialistes, les choses sont désormais claire : on fera désormais du libéral, voire de l'ultra-libéral. Je suis de ceux qui se sont fait avoir en 2012. On aurait voté à droite, on aurait ensuite
gueulé comme des putois, mais on connaissait leur étiquette. Je n'ose pas dire que j'ai choisi la gauche : j'ai honte ...


 


 

[Jean-François Vionnet]

Et oui, le Valls a mis le temps, mais a bien négocié son virage à droite, et mis des libéraux aux manettes. Je ne suis pas sûr que ça plaise longtemps aux socialistes, ces macro-économistes au
pouvoir.

[sirius]

Depuis le début de l'Eté, j'évite les journaux télévisés et me tiens à l'écart de ce genre d'actualité qui ne peut que désespérer. Même sur un navire qui tourne en rond dans l'Océan, sans
gouvernail, je pense qu'on peut essayer de trouver des sources de satisfaction en espérant que la famine ou les pirates nous laisseront suffisamment de temps pour prendre un peu de bon temps...
Alors, valse (oui, j'y avais pensé...) ou tango, peu importe pour moi! De toutes façons, je ne danse pas.