Si l’expression « contenu dupliqué », ou pire « duplicate content » ne vous dit rien, mais alors absolument rien, je vous invite à jeter un œil, voire deux pour les plus attentifs d’entre vous, sur l’article que je viens de publier sur mon site Écrivain public et rédactrice. Ce n’est qu’un aperçu de ce vaste sujet, mais vous pourrez tout de même briller en société lors de la prochaine cérémonie des vœux de votre commune ou au cours d’un déjeuner dominical laborieux, vous pourrez ainsi moucher un beau-frère pédant (si si, je suis sûre qu’il y a en a dans toutes les familles).
Pour faire simple (mais alors vraiment simple) il s’agit de copié-collé. Et ce terme est on ne peut plus de circonstance, car il y a bien des saisons propices au copié-collé, pardon au « duplicate content ». La période des vœux et celle des cartes postales de vacances sont tout particulièrement adaptées à cette pratique : qui n’a pas été en effet tenté d’adresser le même message à l’ensemble de ses destinataires ?
Personnellement je m’applique à ne pas me répéter, mais c’est un exercice qui peut devenir fastidieux si les destinataires sont trop nombreux. Cela dit, pour les destinataires les moins proches affectivement et auxquels on se sent quand même obligé d’adresser un petit mot (comme le beau-frère pédant), on peut bien dupliquer sans rougir. C’est l’intention qui compte !