Que l’on soit blogueur régulier ou plus occasionnel, je suppose qu’on se pose tous régulièrement la question de l’utilité de notre blog, de son avenir et de l’opportunité de le continuer.
Aujourd’hui je dois dire que je me pose à nouveau cette question, je m’interroge sur le bien-fondé de continuer cette expérience. Au début je prenais plaisir à écrire, à raconter n’importe quoi, à faire parfois découvrir des jolis petits coins ou partager des expériences quelconques. Et puis j’ai fait des rencontres virtuelles sympathiques. Et d’autres un peu moins il faut bien le dire.
Je ne crois pas avoir jamais eu de commentaires virulents, ou peut-être les ai-je rapidement oubliés et alors c’est tant mieux. Les derniers remontent à il y a peu, et concernent mon dernier article sur le foot et le matraquage dont les non-amateurs ont été victimes : j’ai bien dit « non amateurs » et pas « anti-foot », car il y a nuance. Mais la nuance et les subtilités ne sont pas, il faut le croire, aisément perceptibles par tout le monde, naïve que je suis. C’est pas pour dire mais c’est quand même curieux que les commentaires déplaisants que j’ai reçu l’aient été par des lecteurs, sans doute de passage, de mon article sur le foot : à croire que la tolérance tant revendiquée est chez certains sportifs (du dimanche) toute de surface (de réparation) !
Bref ce n’est plus très drôle de tenir un blog si l’on n’arrive plus à rester anonyme (et être ainsi égratigné sur sa personne et non sur ce que l'on a écrit) et si on en vient à envisager l'autocensure pour ne pas heurter et rester dans le politiquement correct. Non vraiment ça n’est plus très drôle.