Je n’affectionne guère les réseaux sociaux: rendez-vous compte, je ne possède même pas de page Facebook. Si si. Même que je vis très bien sans. Certains me diront que je devrais me servir de ce formidable outil pour développer mon activité d’écrivain public, et à fortiori de rédactrice web. Je ne suis pas convaincue mais ce n’est pas l’objet de ce petit billet.
Non, en fait concernant Twitter il m’est tout bonnement impossible de l’utiliser: en effet un tweet est limité à 140 caractères (et même encore moins si vous y incluez une URL). Mais qu’est-ce que vous voulez que je puisse bien raconter en si peu de mots?! Rien que ma première phrase comporte 152 caractères, alors jugez plutôt...
Oui je suis un peu bavarde c’est vrai, mais tout de même, 140 caractères, qu’est-ce que vous voulez faire avec ça: pas le temps de s’indigner, de s'extasier ou de se moquer de qui ou quoi que ce soit, je me sentirais trop brimée, muselée, trop à l’étroit si je devais limiter mes propos.
Heureusement, et ce n’est pas incompatible, lorsqu’il s’agit de rédiger un article pour un site je sais parfaitement être précise, concise et aller à l’essentiel en choisissant mes mots.
Si je ne me trompe, tweet signifie gazouillis... Je dois dire que ça me laisse perplexe, je me dis que les petits génies qui ont inventé Twitter n’ont pas entendu d’oiseaux depuis bien longtemps car je peux vous assurer que les spécimens qui peuplent la forêt autour de chez moi ne se limitent pas à 140 caractères, ils s’époumonent autant qu’ils peuvent.
Mais je dois être une vieille ringarde, il m’arrive même d’écrire parfois à la main, avec un bon vieux stylo. Et le nombre d’utilisateur de Twitter ne cesse d’augmenter, tout le monde y va de son tweet quotidien, de la moindre star de télé-réalité à la première dame de France.
Pff, 140 caractères: et on s’étonne que les gens n’aient plus de vocabulaire!