Après l'onde de choc il y a les remous, puis les vagues qui durent, qui durent... L'affaire Merah en est là avec sa récupération politique qui ne veut pas dire son nom et toutes ces polémiques plus ou moins pertinentes qui en découlent, car il faut bien que chacun laisse son empreinte dans cette affaire qui est du véritable pain béni à quelques semaines du premier tour de la présidentielle. Et quel angle a été adopté par les politiques? Celui du terrorisme bien sûr: tremblez braves gens, l'arabe du coin est un criminel en puissance.
Que Merah ait été un terroriste ou un paumé qui a pété les plombs, au fond nos dirigeants s'en fichent pas mal car l'important c'est de surfer sur la vague, la peur distillée à tous les coins de rue, ça c'est le pied pour une certaine catégorie de politiques.
À lire dans Le Nouvel Obs.