Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 09:30

À la fin des vacances nous sommes allés nous balader en Corrèze et on nous a fait découvrir du côté de Variéras et Pérols-sur-Vézère, un drôle de petit village où il n'y a que des maisons aux toits de chaume. C'est assez surprenant car en matière de couverture dans la région c'est plutôt la lauze ou l'ardoise. On ne s'est pas vraiment attardés mais je crois qu'il s'agit principalement de maisons pour les locations saisonnières. Néanmoins il me semble bien qu'il y a aussi des résidences principales. Personnellement je trouve ces petites maisons bien sympathiques mais rien à voir avec la classe et l'élégance des chaumières normandes. Ces maisons ne sont en général pas très grandes, si bien que de loin on dirait presque les village des Schtroumpfs de Peyo.

 

Village de chaumières 1

 

Village de chaumières 2

 

Village de chaumières 3

 

Sont-ce des Gaulois ou bien des Indiens qui sont passés par là?...

Village de chaumières 4

Village de chaumières 5

 

Village de chaumières 6

Le Domaine des Dames est en fait un sensemble de chaumières qui portent toutes un prénom féminin. Rien de sexiste là-dedans.

 

Village de chaumières 7

 

Village de chaumières 8

 

Village de chaumières 10

 

Village de chaumières 9

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 21:01

Ça nous taraudait depuis un moment, alors aujourd'hui nous avons pris la direction de La Chapelle-Saint-Géraud, dans le département voisin de la  Corrèze mais juste à côté de chez nous,  pour aller voir une exposition originale dont Sarah46 avait déjà parlé il y a quelques temps: elle avait pu admirer de drôles de vaches dans les rues de Saint-Céré. Mais nous nous sommes allés voir à la source de quoi il en retournait. Heu en fait c'est surtout parce qu'on les avaient loupées à Saint-Céré...

 

Des vaches bien sûr on en a déjà vues, mais il s'agit plutôt des limousines, des montbelliardes, des hollstein voire de quelques salers, mais celles que présente l'exposition de la Ferme Saint-Géraud sont vraiment d'une race très particulière: pas farouches pour deux sous, très faciles à photographier et surtout qui ne risquent pas de s'échapper du pré pour aller voir si des fois l'herbe ne serait pas plus verte ailleurs. D'ailleurs l'herbe elle ne l'était guère, verte, car par chez nous c'est un peu la sècheresse.

 

Au détour d'un chemin on découvre donc cet insolite troupeau:

100 1952

 

On est bien obligé de s'approcher un peu pour constater qu'on n'a pas la berlue:

100 1986

 

Comme nous sommes extrêmement téméraires, après avoir vu les singes et les aigles (cf. articles précédents) plus rien ne nous fait peur, ce ne sont pas quelques bovidés qui vont nous effrayer...

 

Pas mêmes des comme ça:

 

100 1963

 

100 1960

 

100 1967

 

100 1970

 

100 1969

 

100 2005

 

100 2024

 

100 2027

 

J'en passe et des meilleures. Si vous voulez toutes les voir j'ai publié un album où elles sont toutes rassemblées. J'ai essayé autant que possible de prendre ces oeuvres avec leur titre car certains ne sont pas dénués d'humour.

 

Voici un lien vers une page et un  petit reportage TV qui vous donneront de plus amples explications: http://www.demain.fr/entreprendre/initiatives/details-initiatives/annonce-initiative/les-vaches-de-la-chapelle-saint-geraud/

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 19:25

Lors de nos pérégrinations caussenardes (cf article précédent, je suis trop paresseuse fatiguée pour mettre un lien), et après un bon petit repas très local et diététique (rillettes de canard, confit de la même bête, pommes sautées et cabécou), nous nous sommes acquittés de la seconde partie de la promesse faite aux enfants: aller voir les aigles sur leur fameux rocher.

Le «Rocher des aigles» est en fait un parc ornithologique créé en 1977 et qui compte aujourd'hui plus de 400 oiseaux de 60 espèces différentes, des rapaces (diurnes et nocturnes) et des perroquets. Outils pédagogique et scientifique à la fois il permet aux visiteurs de mieux connaître ces animaux qui ont longtemps souffert de mauvaise réputation: je pense à ces malheureuses chouettes et hiboux que l'on a cloués sur les portes des granges durant des siècles afin de conjurer le mauvais sort.

 

Le parc possède toute une partie destinée à la reproduction de toutes ces espèces dont certaines sont en voie de disparition, mais il y a également une partie permettant l'observation de ces rapaces au plus près: les oiseaux sont attachés par les pattes afin qu'ils ne s'échappent pas bien sûr mais leurs mouvements ne sont pas complètement entravés et ils peuvent aller librement dans leur petit coin. C'est extraordinaire de voir ces animaux normalement si lointains d'aussi près. J'ai toujours eu une fascination pour les rapaces, ils sont si majestueux, puissants, élégants, discrets et surtout tellement utiles à la nature. D'ailleurs en pensant au rôle nécessaire que jouent les charognards que sont les vautours par exemple je me suis fait la réflexion que finalement au milieu de toute la biodiversité et si on considère la nature dans son ensemble, l'espèce humaine est la seule qui soit (avec le frelon et la guêpe, j'ai un vieux contentieux avec ces deux) parfaitement superflue sur la terre: toutes les autres espèces animales ou végétales sont utiles et indispensables alors que la nature pourrait fort bien se passer de l'homme... Elle ne s'en porterait même que mieux.

Mais revenons à nos moutons, enfin nos rapaces. Non content de nous permettre de les observer dans leurs enclos sans grillage ou derrière le grillage dans de grandes volières, le parc du Rocher des aigles présente aussi deux spectacles étonnants de vol libre, un sur les rapaces et l'autre sur les perroquets. Voir évoluer en liberté ces oiseaux immenses et majestueux (oui je sais je me répète mais les mots me manquent), obéir aux gestes des dresseurs qui les rappellent puis voir fondre ces énormes bêtes à toute vitesse au dessus de nos têtes, franchement c'est impressionnant. Les rapaces qui sont dressés pour ces spectacles, une fois revenus au sol (certains restent longtemps dans le ciel, prenant tout leur temps et ignorant les consignes mais finissant toujours par revenir) se promènent parmi le public, parce que pour le coup le spectateur devient pour l'animal une curiosité, et ils semblent presque des animaux de basse-cour, mais qu'on ne s'y fie pas, ils restent de dangereux prédateurs au bec et aux serres redoutables. Mais c'est vraiment une occasion unique de pouvoir les observer de si près. Un des moments forts du spectacle avec les rapaces c'est lorsque l'on se retrouve assis par terre jambes allongées et qu'un grand vautour de près de dix kilos nous marche dessus, là aussi c'est quelque chose d'unique. Les enfants adorent également lorsque les dresseurs leur posent sur la tête un tout petit rapace dont j'ai bien sûr oublié le nom, ou lorsqu'ils leur font donner des graines de tournesol aux perroquets.

Moi qui répète autant que je le peux à mes enfants que les animaux sont faits pour être en liberté, et que je déteste notamment les oiseaux en cage, j'espère qu'ils auront été sensibles à toute la beauté de ces animaux lorsqu'ils sont (presque) libres.

 

100 1833-copie-1

 

100 1844

 

100 1841

Voilà comment j'ai appris que j'avais enfanté un perchoir...

 

100 1850

 

 100 1848

 

 100 1851

 

100 1853

 

100 1859

Dur dur d'être une star, le spectacle l'a tellement épuisé qu'il dort debout le pauvre...

 

100 1860

 

100 1861

 

100 1863

Partager cet article
Repost0
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 12:00

Nous, contrairement à certaines personnes pourtant très haut placées et qui devraient donner l'exemple, nous disais-je, on tient nos promesses: cela faisait des mois que nous disions aux enfants que lorsque leur père serait en vacances nous les emmènerions voir les singes et les aigles à Rocamadour. Après deux semaines à ne pas faire grand chose il a fallu s'exécuter. Manque de chance nous avons choisi le jour probablement le plus chaud du mois, voire de tout l'été (il a fait 44° à Clermont, j'imagine qu'on a dû frôler les 45° sur le Causse). Mais nous n'avons pas failli et sommes donc partis pour aller passer la journée du côté de Rocamadour.

 

Notre première étape a donc été, comme promis, la «Forêt des singes». Il s'agit d'un parc d'une vingtaine d'hectares, dans lequel évoluent en liberté plus d'une centaine de singes Magots ou Macaques de Barbarie. À l'entrée du site on distribue des poignées de pop-corn que l'on peut donner aux animaux: évidemment les enfants étaient ravis et très impatients de découvrir les premiers spécimens. En fait il y en a partout: sur les pelouses, dans les taillis, sur les arbres, les petits murets et mêmes les bancs qui sont à l'origine destinés aux visiteurs. Ces petites bêtes sont charmantes mais n'ont aucun savoir-vivre.

 

100 1786

 

100 1787

 

100 1790

 

100 1804

 

100 1810

 

100 1811bis

 

Une sorte de grotte a été aménagée pour que les singes puissent aller se mettre un peu au frais et profitent d'une petite cascade. D'ailleurs un bon vieux pépère s'est trouvé un coin bien tranquille pour y faire sa sieste à l'abri des jeunes turbulents.

 

100 1791

100 1797

 

Au détour d'un sentier on profite d'un joli panorama sur l'éperon rocheux qui abrite le village de Rocamadour dont on ne voit ici que l'Hospitalet, la partie haute.

 

100 1798

 

Ce parc de la «Forêt des singes», créé en 1974, a plusieurs vocations: il s'agit bien sûr de présenter au public ces petits animaux, qui sont menacés, tout en le sensibilisant à leur devenir, mais il s'agit aussi d'un centre d'étude et d'observation ainsi que d'une réserve destinée à renforcer les populations, d'ailleurs des groupes entiers sont régulièrement réintroduits dans leur milieu naturel dans le Moyen-Atlas marocain.

Les singes semblent avoir trouvé sur ce coin du Causse un milieu parfaitement adapté à leur vie puisque rien que cette année il y a eu six naissances entre avril et juin.

 

Évidemment les enfants ont adoré pouvoir approcher de si près des animaux qu'ils ont peu de chance de retrouver dans les bois de Teyssieu. Bref un bon point pour les parents!

 

Prochain épisode, le rocher des aigles.

Partager cet article
Repost0
21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 07:32

Ça faisait bien longtemps qu'avec mon mari on s'était dit « Plus jamais on ne montera à Aurillac pour le  festival de théâtre de rue ». Et du coup on avait tenu bon plusieurs années. Mais cette année on s'est un peu fait avoir, on est monté à Aurillac au troisième jour dudit festival. Obligés d'aller faire un tour en ville on a quand même vu des trucs sympas notamment un duo de musiciens dont je n'ai pas retenu le nom mais qui ont mis le feu à la rue en faisant chauffer une simple guitare sèche et un accordéon qui avait l'air complètement possédé et survolté : putain ça nous a changé des éternels airs de musette infligés par la nièce de mon mari à chaque fois qu'on va chez elle ! Il y avait une bonhommie et un enthousiasme qui faisait furieusement taper des pieds et des mains et qui fleuraient bon l'influence probable de groupes comme les Berrichons de Blankass ou les Bretons d'Armens. Qu'est-ce que ça m'a fait du bien, et les enfants étaient ravis.

 

Franchement c'est ce qu'on a vu de mieux, à mon sens, le peu de temps qu'on a passé en centre-ville, mais évidemment tout ça c'est affaire de goût. Ceci dit il faut faire le tri parce qu'il y a des spectacles qui valent le coup et d'autres pour lesquels on a l'impression que n'importe qui peut s'improviser acteur d'un jour et proposer n'importe quoi... parce que vraiment parfois C'EST n'importe quoi. Mais ce qu'il y a de bien c'est qu'on part quand on veut, dès qu'on en a assez, et c'est ce qui oblige les comédiens à se surpasser : défier le spectateur pour qu'il reste jusqu'au bout. Heureusement que nous avons eu ce moment de pêche avec les musiciens parce que le reste de nos pérégrinations en cette fin d'après-midi chaude à tous les niveaux a consisté à essayer de se frayer un passage, « emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne » comme disait la Môme, au milieu de la faune habituelle du festival : jeunesse chevelue, poilue, dévêtue, affublée généralement de chiens et de fringues amples et ternes ayant passablement vécu...Comment vous les décrire de façon plus synthétique ? On dirait des babas-cools qui auraient perdu toutes leurs couleurs. Dernier détails, ils ont en général tous dans les mains une canette de bière, ou une bouteille d'eau minérale dans laquelle il est inutile de chercher la Volvic auvergnate mais pleines de liquides aux couleurs variées et fortement alcoolisés... Il paraît que le mélange local préféré est le « White-Coca », confectionné à base de Coca et de ...White Spirit. Si si , c'est ce qui se dit. Quoiqu'il en soit, on peut dire ce qu'on veut sur cette jeunesse, ils sont bien plus enclins à dire "pardon" quand ils vous bousculent que certaines pétasses embourgeoisées: alors que mon mari peinait avec la poussette de la petite à essayer de fendre la foule et presque coincé contre un poteau, voilà que deux pouffiasses, oui oui, c'est le mot qui me vient avant que je puisse en trouver un de pire, deux petites « bobos » d'une cinquantaine d'années venues s'encanailler dans la foule exubérante histoire d'avoir des trucs à raconter à leurs copines lors de leurs prochains dîners mondains,  nous ont carrément doublés en forçant le passage comme les petites vieilles qui vous doublent à la caisse l'air de rien, et encore elles se sont retournées en nous lançant un regard méprisant et hautain quand a râlé...Non mais je vous jure, et après on critique les jeunes...!

 

Enfin heureusement tout ça a été vite oublié le soir lorsqu'après dîner on a emmené les enfants voir un spectacle d'une beauté et d'une poésie merveilleuses : c'était une véritable féérie faite de sons et de lumières projetées sur la façade d'un bâtiment aux nompbreuses fenêtres qui faisaient partie intégrante du décor projeté. C'est impossible à décrire tellement c'était beau : sur un mur perpandiculaire à la façade illuminée était projetée l'image d'un petit garçon en train de dormir, et sur le mur en face de nous était projeté son rêve.

J'ai bien tenté quelques photos mais ça n'est vraiment pas terrible, et j'ai essayé de filmer un petit bout avec mon APN mais ça n'est pas terrible non plus.

100_1764.JPG

 

 Je vous mets en lien l'adresse du site de la compagnie Spectaculaires, créatrice de ce spectacle, vous pourrez ainsi avoir un aperçu de leurs talents, et j'espère que quelqu'un mettra en ligne le spectacle d'Aurillac parce que vraiment c'était enchanteur.

 

http://www.spectaculaires.fr/

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 09:59

En route pour l'Auvergne de (trop) bon matin, le paysage nous fait un peu oublier que la nuit a été courte...

 

100 1640

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 07:09

 

Il y a quelques jours je me suis rendue à Latronquière, capitale du Ségala. Sur le chemin du retour, par un soleil de plomb, ayant vu le panneau de Labastide du Haut-Mont j'ai eu envie d'aller y faire un petit détour, n'étant pas trop pressée par le temps et profitant d'un peu de solitude.

Je connaissais de nom le village puisqu'il y a là-haut un relai de télévision qui dessert une bonne partie du nord du département. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir le village lui-même. A postériori je me rends compte que je n'ai pas loupé grand chose car à part sa situation élevée et ses magnifiques... pylônes, le village ne recèle rien de remarquable.

Je suis allée jusqu'à la table d'orientation qui certes offre un joli point de vue, cependant le panorama est un peu gâché par l'énorme pylône (60m je crois) du relais de télévision à gauche, un autre un peu plus petit d'EDF en face, et une grosse stabulation bien odorante à droite. Tout ça n'est guère folichon on en conviendra.

Néanmoins j'ai réussi à prendre quelques photos en me contorsionnant pour éviter les « intrus ». Depuis les presque 780m d'altitude on observe le plateau des Millevaches, les monts d'Auvergne, ceux de l'Aubrac, les collines du Quercy et jusqu'aux Pyrénées pourtant bien lointaines. Ne vous tuez pas les yeux à essayer de les distinguer sur ces clichés car le temps était bien trop fumeux, il faudrait revenir après la pluie lorsque le ciel est bien lavé. En attendant on devine tout de même que la vue s'étend assez loin. D'ailleurs ce point a été choisi au XVIIIe siècle comme station de la Méridienne de France dont il paraît qu'elle devait préciser la forme et les dimensions de la Terre.

 

Labastide, orientation

 

 

Labastide, vue 1

 

Labastide, vue 2

 

Labastide, vue 3

 

Labastide, vue 4

 

Le village possède outre sa jolie vue sur le paysage une petite église qui de loin a l'air intéressante. Je dis de loin parce que contrairement à toutes les petites églises que j'ai pu vous présenter et qui possédaient un intérieur digne d'intérêt que ne laissait souvent pas soupçonner l'extérieur, celle-ci n'a vraiment rien d'extraordinaire: la voûte a été banalement lambrissé en blanc, les murs sont insignifiants. Le seul élément qui mérite de sortir son APN c'est une vierge restaurée:

 

Labastide, église 6

 

Pour tout savoir sur cette statue et sa restauration, suivez le lien suivant: Patrimoine du Lot

 

De l'extérieur, l'église est pourtant charmante, mais la transformation de l'ancienne sacristie en atelier du cantonnier, et l'utilisation de ce qui était peut-être un ancien bénitier ou un pilier comme jardinière en dit long sur le peu de cas que le village, à une certaine époque au moins, faisait de ce petit édifice.

Labastide, église 1

 

Labastide, église 2

 

Labastide, église 4

 

Labastide, église 5

 

Labastide, église 3

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 06:17

Pour compléter mon article précédent et parce que mes pauvres petites photos ne rendent pas vraiment hommage à la beauté des toiles de Villatte que j'ai pu voir, voici un lien vers le site du peintre qui vous en dira un peu plus sur lui et qui vous montrera d'autres oeuvres.

 

Cliquez  ICI et mettez en mode plein écran...

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 08:57

Avant de repartir de Saint-Sozy, j'ai fait un petit détour dans le village voisin, de l'autre côté de la Dordogne, où se tenait l'exposition du peintre Jacques Villate, "peintre de l'eau" comme on me l'a souvent défini, tant il est vrai que c'est son sujet de prédilection, et qui exposait ses toiles dans un cadre dont on m'a vanté toute la journée la beauté: il n'en fallait pas plus pour que mon appareil photos en ressente des démangeaisons.

 C'est ainsi que je suis allée faire un petit tour à Meyronne, dans les anciens jardins du couvent, devenu aujourd'hui propriété privée qui accueillait donc l'exposition en question et qui en outre permettait de faire un jolie promenade ombragée, ce qui n'était pas du luxe par cette journée de presque canicule.

 

Meyronne, le pont sur la Dordogne

Le village de Meyronne vu depuis le pont sur la Dordogne.

 

 

 

Meyronne,l'ancien couvent vu du pont

L'ancien couvent vu depuis le pont.

 

Meyronne, la Dordogne

La Dordogne qui sépare Saint-Sozy à gauche et Meyronne à droite.

 

 

Quelques vues du jardin:

Meyronne, jardin du couvent 1

 

Meyronne, jardin du couvent 2

 

Meyronne, jardin du couvent 3

 

Meyronne, jardin du couvent 4

 

Meyronne, jardin du couvent 5

 

Meyronne, jardin du couvent 6

 

Meyronne, jardin du couvent 7

 

Meyronne, jardin du couvent 8

 

Meyronne, jardin du couvent 9

 

 

Les toiles du peintre semblaient s'être fondues dans ce cadre, le lieu et les oeuvres se mettant mutuellement en valeur.

 

Meyronne, expo Jacques Villate 1

 

Meyronne, expo Jacques Villate 2

 

 

 

Meyronne, expo Jacques Villate 4

 

Meyronne, expo Jacques Villate 5

 

Meyronne, expo Jacques Villate 6

 

Meyronne, expo Jacques Villate 7

 

Personnellement je ne comprends pas grand chose à l'art contemporain, néanmoins je dois dire que j'ai été assez sensible à ces peintures de Villate, peut-être à cause du sujet car j'aime l'eau moi aussi, ou peut-être à cause du cadre de l'exposition, ou peut-être de la symbiose entre les deux, qui sait...

 

Partager cet article
Repost0
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:17

 

Par une après-midi à la météo incertaine on s'est décidé à sortir entre deux averses pour aller faire une petite ballade qu'on voulait faire avant l'été: oui car on aime bien aller visiter les sites pas loin de chez nous tant que les touristes ne sont pas arrivés, c'est tellement plus reposant et idéal pour prendre des photos. Et puis la foule ce n'est vraiment pas mon truc.

Nous voilà donc partis pour aller visiter un site baptisé « Les fermes du Moyen-âge en Xaintrie »: pendant tout le trajet nous avons eu droit à une petite pluie toutes les dix minutes environ, on s'est dit que c'était pas gagné, et puis arrivés sur le site ne voilà-t-il pas qu'arrive en même temps un car de touristes! Décidément ça commençait mal. Mais tout s'est bien goupillé finalement puisque les touristes avaient réservé leur visite et ont eu droit à la petite vidéo d'introduction que nous nous sommes gardés pour la fin.


 

Mais d'abord c'est quoi la Xaintrie? C'est une région située aux confins du Bas-Limousin, de l'Auvergne et du Quercy, autour de la ville de Saint-Privat, au sud et à l'est d'Argentat. La Xaintrie est un plateau granitique entaillé de gorges profondes formées par la Maronne, la Cère et la Dordogne.

Et la Xaintrie du Moyen-âge me direz-vous (car il na pas échappé à votre sagacité que c'est bien de cette époque qu'il s'agit)? Hé bien à cette période ce plateau est rattaché au pays de Pleaux et de Salers en Haute-Auvergne, mais comme il est sous domination de la vicomté de Turenne, la région reste malgré tout limousine. La Dordogne constituait un obstacle naturel pour les habitants de la Xaintrie, surtout en période de crues et dans la mesure où il n'y avait pas de ponts à cette époque, c'est donc tout naturellement sur les foires Pleaux que les paysans et les marchands de Xaintrie allaient apporter leurs produits (châtaignes, seigle...). Encore aujourd'hui la région semble davantage tournée vers l'Auvergne plus proche que vers le Limousin.


 

En quoi consiste donc ce site? Il s'agit de la reconstitution minutieuse et très réaliste d'un village de paysans au XVe siècle imaginée et réalisée par un passionné d'histoire médiévale et de patrimoine local, appuyée sur des documents d'archives: vous l'aurez compris, rien à voir avec le parc Astérix!

 

 

Entrée en Xaintrie du moyen-âgge


 

Après nous être acquitté de notre modeste entrée (5€) on pénètre dans un petit bois et au bout de quelques pas on découvre le village avec ses toits de chaumes. Certaines possèdent également des toits en bardeaux de châtaigner, généralement le toit descend assez bas afin de protéger les murs.

 

Le mas, ou borie (de l'occitan boria) désigne une propriété agricole comprenant les maisons des cultivateurs, les bâtiments agricoles ainsi que les jardins, terres et bois d'où les paysans tirent leur subsistance. Le mas relève d'un seigneur ou d'un clerc, les pagès (paysans) payent un impôt en argent (cens) sur les bâtiments et jardins et un impôt en nature pour les terres.

En général un mas constitue un village mais il arrive que plusieurs mas forment un village qui appartient alors à plusieurs seigneurs.

Le nom du mas sert à identifier les individus car les noms de famille n'existent pas encore à cete époque, par exemple Astorg d'Estavel désigne l'individu prénommé Astorg et qui vient du mas d'Estavel.

 

ferme du M-A 1

 

ferme du M-A 2

 

ferme du M-A 3

 

ferme du M-A 5

 

ferme du M-A 6

 

ferme du M-A le hangar

 

ferme du M-A le bûcher

 

Les intérieurs des maisons sont fidèlement reconstitués et un feu est entretenu dans chaque habitation, ce qui fait que l'on s'attend presque à voir rentrer à tout moment les paysans dans leur maison! L'aménagement est plus ou moins riche et sommaire selon qu'il s'agit de simples paysans ou de métayers

 

ferme du M-A intérieur 9

 

ferme du M-A intérieur 2

 

ferme du M-A intérieur 1

 

ferme du M-A intérieur 10

 

ferme du M-A, le foyer

 

ferme du M-A intérieur 5

 

ferme du M-A intérieur 3

 

ferme du M-A intérieur 4

 

ferme du M-A intérieur 3

 

ferme du M-A intérieur 6

 

ferme du M-A intérieur 7

 

ferme du M-A intérieur 8

 

 

La reconstitution du mas présente une petite vigne, cependant on apprend qu'à la fin du XVe la vigne disparaît peu à peu à cause d'un refroidissement du climat depuis la fin du XIVe: la vigne gèle et les fruits pourrissent avant leur maturité; ainsi la vigne en Xaintrie ne sera plus cultivée que sous forme de treille adossée à des murs bien ensoleillés. Presque tous les fermiers sont chargés de "vinade" pour le seigneur, c'est-à-dire le transport à dos de mulet ou de boeuf depuis le bas pays. À cette époque le vin est largement consommé par toutes les classes de la population, on en boit en moyenne un litre par jour et par personne.

 

ferme du M-A la vigne

 

 

La fontaine est commune à toutes les habitations, elle sert à approvisionner les hommes comme les animaux. La corvée d'eau revient le plus souvent aux enfants qui viennent puiser l'eau avec une "couade" (sorte de seau) en bois. À la sortie de la fontaine un premier bac permet de retenir l'eau afin de faire boire les animaux, puis un second, aménagé avec des pierres plates pour taper le linge, sert de lavoir. En outre le réservoir peut servir de vivier à poissons, et le trop plein permet d'irriguer les pacages. À cette époque l'eau est un bien précieux et elle n'est jamais gaspillée.

 

 

ferme du M-A fontaine 1

 

ferme du M-A fontaine 2

 

 

 

Le four à pain est parfois financé par le seigneur qui alors prélève une taxe, cependant beaucoup de mas possèdent leur propre four. On l'allume deux fois par mois environ pour faire cuire la pâte que chaque maison a fait lever, on en profite également pour y faire cuire d'autres aliments, comme des volailles par exemple; une fois tiédi on y met à sécher des fruits afin de les conserver. Les femmes récupèrent les cendres refroidies pour faire la lessive.

 

ferme du M-A le four à pain

 

 

On trouve dans le village la reconsitution d'un chantier d'une maison plus riche, celle d'un notaire: avant tout il est un paysan propriétaire qui fait exploiter une partie de ses terre par des journaliers ou des domestiques et qui loue l'autre partie à un métayer. Ces petits notaires de village officient sur les chemins, dans les auberges ou chez les clients, et parfois ils ne sont que simples scribes.

 

ferme du M-A chantier

 

 

 

Les croix en Xaintrie servent au bornage des propriétés seigneuriales ou ecclésiastiques, ainsi qu'à délimiter les différentes sections dans un même village. Aux carrefours des chemins elles jouent un rôle protecteur.

En outre certaines de ces croix servent parfois de sépulture pour les non-baptisés comme les enfants mort-nés ou encore les foetus de fausse couche (en secret).

Lors de processions on y déposait des offrandes et on priait parfois pour favoriser les récoltes .

On recense 380 criox sur le seul canton de Saint-Privat, ce qui est considéré comme une densité exceptionnelle pour le Limousin et la Haute-Auvergne.

 

 

Ferme du M-A croix de Xaintrie

 

 

Voilà pour ce petit retour vers le passé.

Pour nous rendre à Saint-Julien-aux-Bois, où se trouve ce site, on est passé à côté des Tours de Merle, un site magnifique que nous n'avons pas pu visiter faute de temps mais où l'on ira bientôt c'est sûr. Je vous laisse une photo pour vous mettre l'eau à la bouche.

 

100 1472

Partager cet article
Repost0

Quezaco?

  • : Le blog de La Ségaline
  • : Billets d'humeur ou d'humour, réactions sur l'actu mais aussi grands et petits événements de ma vie
  • Contact

Me, Myself And I

  • La Ségaline
  • Ecrivain public, profondément rurale je revendique mon amour des bonheurs simples ainsi que mon droit à pousser des coups de gueule et des coups de coeur.
  • Ecrivain public, profondément rurale je revendique mon amour des bonheurs simples ainsi que mon droit à pousser des coups de gueule et des coups de coeur.

Recherche