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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 07:00

Les cartes de voeux virtuelles c'est bien pratique, gratuit, rigolo et tout ce qu'on veut. N'empêche, c'est bien impersonnel à l'image des cartes  qu'on reçoit  et qui ont été envoyées dans la foulée à tout le carnet d'adresse : une misère.

Alors cette année je me suis remise à la bonne vieille carte acheminée par ces zélés employés de notre cher service public à qui il faut bien donner du travail si on veut garder notre bureau local, pardon notre agence postale : je me fais un devoir de tout poster dans mon village histoire de maintenir le volume, c'est une goutte d'eau mais en ces temps de déshydratation du budget et de déménagement du territoire, c'est toujours ça. Oui je sais je suis un peu naïve.

Donc à moi les cartes fournies gracieusement par Handicap International en remerciement de ma petite obole, ou les cartes un peu kitsch avec des jolis paysages enneigés parsemés de quelques paillettes qui ravissent toujours les plus anciens parce que sans doute cela leur rappelle celles de leur enfance. Et puis comme notre aîné est entré au CP ça lui fait un petit exercice d'écriture : il est ravi de pouvoir griffonner quelques mots aux grands-parents, et moi ça m'évite d'avoir à me creuser la tête pour un petit message original.

Maintenant que tout a été cacheté, timbré, posté nous vivons dans l'attente d'une réponse par le même biais (et j'enrage quand on répond par téléphone, quelle muflerie) pour le plaisir de décacheter et découvrir à notre tour une jolie petite carte bien désuète qui nous ravira. Ah, le bonheur c'est simple comme un petit mot.

 

Alors bonnes fêtes de fin d'année à tous.

 

 

Teyssieu enneigé

 

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:00

À la recherche de quelque bonne petite chanson à vous mettre sous la dent je me suis attardée un peu sur les idoles de ma jeunessse, le groupe The Police: devant la difficulté de choisir un titre tant ils sont tous excellents j'ai du abandonner, d'autant que ça aurait fait une vieillerie de plus, de quoi faire dire à certains lecteurs que je suis une nostalgique du temps jadis, etc. Que nenni point du tout et il m'arrive d'écouter  des choses assez récentes. Si si, je vous jure. Bref de fil en aiguillle j'ai pensé à U2 qui lui aussi est un bon groupe bien basique et qui contrairement à Police n'a pas eu la mauvaise idée de s'arrêter après leur 5e album. Et heureusement pour nous car nous n'aurions pas eu le bien nommé « Magnificent» que voilà. Évidemment ça ne détrônera jamais le génie de «Unforgettable fire» mais c'est quand même bien beau. Batterie, guitare, basse, pas grand chose de plus, ça suffit pour faire du bon rock'n roll.

 

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 09:39

Habiter dans le périmètre d'un monument historique, comme c'est notre cas, présente souvent certains inconvénients, notamment pour tout ce qui concerne les constructions et autres aménagements extérieurs qui pourraient nuire à la beauté du site.

Mais cela présente d'indéniables avantages : outre le fait d'avoir en permanence une belle vue, cela permet également de couper court à toutes sortes de démarchages pénibles et de plus en plus fréquents. Fenêtres PVC, panneaux solaires, j'en passe et des meilleures, pas une semaine sans qu'on soit sollicité. Et là c'est imparable : après les politesses d'usage je les laisse débiter un peu leur boniment histoire que ça leur fasse au moins un bon entraînement pour les vrais gogos clients potentiels, et lorsqu'ils pensent que le poisson est ferré là je leur sors mon laïus à moi «Je vous arrête tout de suite, nous habitons à côté d'un monument historique» (à prononcer avec un faux air de déploration). Hé ben c'est à peine s'ils vous disent au revoir, à l'instar de l'interlocutrice de ce matin qui m'a presque raccroché au nez!

 

Bon vous savez ce que c'est : à la campagne on a les plaisirs qu'on peut et gâcher ne serait-ce que cinq minutes de la journée de quelqu'un, c'est toujours ça de pris.

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 13:23

Quelle ironie tout de même : les Français qui sont sous la neige maudissent celle-ci qui leur empêche de prendre la route pour aller...aux sports d'hiver. Cherchez l'erreur ! Bon c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de relief par là-haut mais au lieu de pester il n'y a qu'à faire contre mauvais fortune bon coeur : vive le ski de fond et les raquettes.

 

Plus sérieusement je suis un peu excédée par le traitement que font les JT de cet épisode neigeux : ciel, de la neige en décembre, quel scoop! Les trois quarts d'une édition sont consacrés à ce qui n'est qu'un fait divers (et d'hiver), et après en avoir parlé abondamment, à grands renforts d'envoyés spéciaux dépêchés sur place (tiens ils ont donc réussi à se déplacer ceux-là, ce ne doit donc pas être si catastrophique) on nous donne du «Dans le reste de l'actualité...» Car dans le reste de l'actualité il n'y a plus vraiment que des broutilles : la Côte-d'Ivoire qui se déchire et qui est au bord de la guerre civile alors  que le Gbagbo flotte mais ne veut pas couler, les SDF qui souffrent aussi du froid mais  qui eux ne partent pas en vacances c'est vrai, nos acquis qu'on enterre tranquillement, les magouilles politiques qui continuent... Détails et billevesées que tout cela devant ces quelques flocons.

 

Évidemment je comprends qu'on puisse être gêné par la neige, moi aussi ça m'est arrivé de râler mais c'était en général parce que je risquais de ne pas pouvoir enmener les enfants à l'école ou aller au boulot. Ce qui est triste dans tous les témoignages que j'ai entendus aujourd'hui c'est que toute cette neige allait empêcher les gens de faire leurs derniers achats de Noël. Car oui voilà le drame : encore un jour de moins pour (sur)consommer...En effet il y a de quoi en faire les gros titres.

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 15:55

Encore une vieillerie pour entamer gentiment le week-end, une chanson qui a presque vingt ans et qui pourtant me parle toujours. Hélas peut-être.

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 14:05

Quelle chance nous avons de vivre dans un pays si préoccuppé du sort de ses citoyens, qui met tout en oeuvre pour les écouter, étudier leur mode de vie pour essayer d'améliorer leur quotidien. Et quelle chance nous avons d'avoir des chercheurs et des statisticiens si zélés et efficaces, qui nous pondent des études on ne peut plus utiles et dont les résultats chaque fois nous laissent médusés. J'en veux pour preuve la dernière en date qui révèle, tenez-vous bien c'est un scoop, que les retraités seraient en meilleure forme après l'arrêt de leur activité professionnelle.  Et devinez quoi, c'est incroyable, j'ai même vu un graphique qui nous montrait clairement que la fatigue physique et intellectuelle chutaient de façon spectaculaire une fois qu'on est à la retraite! Incroyable je vous dis.

 

Ouais, incroyable qu'on puisse dépenser de l'argent aussi bêtement pour énoncer de telles évidences.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 08:18

Ne prenons pas les Ségalins pour des Parisiens : les premiers semblent plus prudents et disciplinés que les seconds. Et contrairement à Hortefeux et consorts, quand Météo-France nous annonce du froid et de la neige, ici on a tendance à l'écouter. C'est donc tout naturellement que la désormais célèbre Borne (oui je mets une majuscule car c'est un personnage) a revêtu les accessoires indispensables pour affronter le rude climat qu'on nous promet : gants et après-ski, c'était bien le minimum.

 

La borne bottée

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 08:11

 

Les Écossais ont la panse de brebis farcie, les Auvergnats quant à eux ont les tripoux : chacun sa croix culinaire. Les tripoux, pour ceux qui ne connaissent pas, Wikipédia vous en donne la définition : « Les tripoux sont préparés avec de la tripe de veau coupée, garnie de morceaux plus petits de panse puis roulée dans une pansette d'agneau et attachée avec du boyau fin ou une ficelle ». Bref comme leur nom l'indique il s'agit là de tripes, de boyaux, de viscères et quand on sait que certains les consommaient jadis au casse-croûte ou au petit déjeuner, ça fait froid dans le dos ! Je sais que les goûts et les couleurs... N'empêche que je connais des personnes qui feraient des kilomètres sur les genoux pour en manger, et ça pour moi je dois dire que ça reste un grand mystère.

 Une néo-cantalienne rencontrée récemment nous a confié : « On m'a fait goûter des tripoux  l'autre jour, j'ai cru que j'allais mourir! ». Il s'agissait de la cardiologue qui a ausculté mon mari et qui lui préconisait un régime soft pour essayer de perdre 10 kg sur deux ans soit plus de fromage ni de charcuterie : le pauvre pendant la prochaine raclette il ne lui restera plus que les patates à l'eau et ses yeux pour pleurer pendant que nous accompagnerons généreusement de fromage fondu bien chaud nos tranches de jambon cru et notre rosette. Oui je sais la vie est parfois cruelle...

Il pourra toujours se rabattre sur les tripoux, il paraît que ce n'est pas gras, enfin à peu près autant que le confit dans Le bonheur est dans le pré .

 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 20:48

 

 Lorsque j'étais adolescente l'idée me vint un jour de tenir un journal intime, je crois que ce fut après la lecture du livre  Les Cornichons au chocolat , d'une certaine Stéphanie dont on apprendra bien plus tard qu'il s'agissait en fait de Philippe Labro. Comme n'importe quelle jeune fille j'y racontais mes joies et bien sûr le plus souvent mes peines, je m'y emportais contre tous ces adultes, surtout mes parents bien sûr, qui ne me comprenaient pas, pauvre petit Caliméro que j'étais. Je consignais dans de simples cahiers d'écoliers tous mes gros tracas et mes petits soucis.

Les années passèrent, mes préoccupations changèrent mais je restais accro à mes cahiers que je continuais de noircir avec de plus en plus d'application et de plus en plus de « style »: je veux dire par là qu'il ne s'agissait plus comme au début d'écrire ce que je n'osais pas toujours dire mais que je me plaisais à rendre la relecture de mes écrits la plus agréable possible. Je trouvais dans la rédaction de ce journal de quoi satisfaire le plaisir de l'écriture que je venais de découvrir et celui de la lecture inextricablement liés dans une certaine mesure puisque la relecture nécessaire pour l'épuration des fautes et diverses maladresses m'incitait à bien écrire, c'est là ce que j'entends lorsque je parle de « style » appliqué à ma modeste prose.

J'écrivais très souvent, le plus souvent possible en fait, notamment lorsque j'étais à l'internat, endroit propice s'il en est à la lecture et à l'introspection : je nourrissais mes cahiers grâce aux livres que je lisais, aux musiques que j'écoutais et dont je me plaisais à faire la critique, et j'y commentais en direct les matches de foot que je suivais discrètement au fond de mon lit en même temps à la radio (hé oui c'était la belle époque des Platini, Giresse, Tigana et compagnie et j'étais fan de Monaco et Nantes). Il ne s'agissait plus alors de m'insurger contre les méchants parents (l'internat fut d'ailleurs sur ce point salutaire pour eux comme pour moi) mais plutôt d'y dresser page après page le portrait de l'adulte que j'étais en train de devenir.

Lycée, université, entrée dans la vie active, les années passaient et le désir d'écrire persistait, je continuais donc à accumuler mes cahiers, selon un rythme variable selon mes disponibilités mais ne m'éloignant jamais de ce qui constituait une somme d'instantanés, différents reflets de mon être en des instants T.

Mais il fallut bien se rendre à l'évidence : au fil des dernières années les pages s'espaçaient de plus en plus, le rythme était de moins en moins soutenu, pour ne pas dire totalement relâché après la naissance de mon premier enfant. On dira que ce sont les vicissitudes de la vie qui font que les préoccupations sont ailleurs et que nos priorités sont différentes. Certes mon journal intime n'était pas une priorité au sens où on peut l'entendre généralement mais il faisait tellement partie de moi, il m'accompagnait depuis si longtemps que je ne pouvais me résoudre à l'abandonner purement et simplement, je ne voulais pas devoir y écrire un jour le mot « fin » : lâche que j'étais, j'avais laissé le quotidien s'en charger pour moi.

Et puis je ne sais pourquoi il y a quelques semaines j'ai été prise à nouveau par l'envie de revenir gratter ces pages qui m'attendaient sagement depuis...pfff, depuis des années ; car c'est peu dire que de l'eau était passée sous les ponts : je n'avais qu'à peine évoqué la première année de mon aîné lorsque je m'étais mis sur « pause » et entre temps deux autres enfants étaient venus grossir les rangs de la famille et par là même augmenter la charge de travail et de préoccupations qui pouvaient m'éloigner de mon journal. Prétextes que tout cela car il n'est quand même pas surhumain de pouvoir dégager quelques minutes pour écrire, il suffit pour cela par exemple de sacrifier une soirée télé...et connaissant les programmes, le sacrifice n'en est pas un, au contraire.

J'avais du temps à rattraper et des tas de choses à raconter, à tel point que j'avais fait une liste. Mais j'ai vite perçu l'inutilité de faire un récit plus ou moins exhaustif de tout ce qui s'était passé durant cette longue interruption : les choses viendraient naturellement au fur et à mesure de la relation de mon présent, et si tout n'était pas dit c'est peut-être que tout n'en valait pas la peine.

Je me suis interrogée sur les raisons qui m'ont poussée à replonger dans les cahiers et à reprendre cette vieille habitude. L'écriture de mon blog m'a laissé croire un moment qu'il y avait là un moyen de satisfaire mon envie d'écrire, mais j'en ai perçu les limites lorsque je me suis sentie touchée, contrariée par des commentaires de lecteurs passagers ne sachant pas toujours lire entre les lignes et prenant tout au premier degré, je me suis vue dans l'obligation de faire de l'auto-censure, ce que je n'avais pas envisagé jusqu'alors et qui me déplaît fortement.

Et puis je dois avouer aussi qu'à plusieurs reprise j'ai eu honte de mon écriture car tout simplement je ne la pratiquais plus, alors je me suis soudain mise à regretter le contact de la plume sur le papier, ce glissement délicat tellement plus harmonieux que le bruit du clavier, surtout lorsqu'on se met à taper dessus frénétiquement après la disparition inopinée de tout un paragraphe. Rien ne vaut la technique manuelle, et tant pis s'il y a parfois quelques ratures, cela donne un cachet plus artisanal et puis cela entraîne le cerveau à davantage de réflexion : quand on sait que l'on ne peut pas effacer en appuyant sur une simple touche sans doute fait-on plus attention à ce que l'on écrit, on tourne sept fois sa plume entre ses doigts avant de coucher les mots sur le papier.

Je réapprends donc à écrire, et je me demande comment j'ai plu me passer si longtemps de ce plaisir. Vous me direz que contrairement à mon blog je ne suis pas lue. Hé bien tant mieux, car ainsi aucune censure. Je ne crois pas que le plaisir d'écrire réside nécessairement dans la possibilité d'être lu. C'est du reste ce que disent les écrivains qui n'ont aucun succès...

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 08:00

Des bruits courrent comme quoi j'aurais le moral dans les chaussettes, et bien au fond. Que mes amis virtuels mais aux messages néanmoins sincères et touchants se rassurent: je vais parfaitement bien, il ne s'agissait que d'un banal coup de mou.

Pour vous prouver que je vais bien et pour répondre au souhait d'Axel21 dans un commentaire sur le titre des Silencers que j'avais posté il y a quelques jours, voici un autre de leurs titres qui reflète mieux mon état d'esprit du jour (et mon optimisme habituel): sortez le 12 ans d'âge et laissez-vous aller à danser sur les tables du pub.

 

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