Définition: Procédé par lequel l'autorité (civile ou militaire) exige la fourniture d'objets mobiliers, la jouissance de biens immobiliers ou la prestation de certains services pour assurer le fonctionnement du service public et qui est opéré par des fonctionnaires civils dans des circonstances exceptionnelles (fléaux, épidémies, calamités) ou par des militaires au profit de l'armée en cas de guerre, de mobilisation ou de rassemblement des troupes.

Ce terme de réquisition, je ne sais pourquoi, me fait toujours penser à des circonstances terribles notamment la guerre, sans doute parce que c'est dans ce contexte qu'on l'utilise. Du coup en me penchant plus sérieusement sur la définition de ce mot j'ai constaté qu'on opérait en effet des réquisitions en cas, je cite, de « fléau, épidémie, calamités».

En réquisitionnant les raffineries Sarkozy pense sans doute pouvoir redorer son blason des plus ternis. Pas sûr. S'il croit acheter les citoyens avec quelques litres d'essence... Pathétique.

Fléau, épidémie, calamité, voilà il me semble qui résume assez bien l'équipe et le bilan de notre président, non?

Je devrais peut-être inaugurer une nouvelle rubrique intitulée « La chanson pêchue du week-end» puisqu'après « Don't stop» des Fleetwod Mac je vous ai dégotté une vieillerie de 1993 (purée, presque 20 ans c'est pas possible!) mais qui pour moi n'a pas pris une ride, enfin si l'on s'en tient à la musique et qu'on veut bien faire abstraction de la coiffire de certains musiciens. Pour ce qui est des paroles, car pour une fois c'est dans la belle langue de Molière, elles non plus n'ont guère vieilli: on y parle de télévision et je trouve Daran plutôt indulgent. Depuis il a écrit d'autres textes sur la petite lucarne et les médias en général dans lesquels il se rattrappe. Jean-Jacques Daran, dont je vous ai déjà proposé une jolie chanson il y a quelques temps est un artiste atypique de la chanson française, qui n'est pas dans le star-système, qui n'est même pas dans le show-biz au sens littéral c'est à dire qu'il ne fait ni spectacle ni buziness, par contre il est un artiste, un vrai: auteur, compositeur et superbe interprête, la voix toujours au bord de la rupture mais qui peut partir tout d'un coup dans une formidable envolée pleine de puissance. Bref ce n'est pas le genre de gars que vous allez entendre à la radio, encore moins venir lécher les bottes dans les émissions où il faut se montrer pour faire sa pub: il se contente de tourner un peu partout, et pas qu'en France, il enregistre quand ça lui dit et ne semble à la solde de personne. Bref une homme libre et sans doute heureux.

Les uagers râlent à cause des grèves dans les transports en communs. Il faut dire qu'ils sont marrants à la RATP, SNCF et consorts, ils prétendent ainsi faire pression sur le gouvernement, mais ils ont déjà vu Fillon ou Sarko dans le métro...?

Personnellement je suggère plutôt une grève au Fouquet's.

Je n'ai guère d'autreslecteurs que mes clients, et encore ne lisent-ils que leurs propres écrits simplement nettoyés de leurs scories, réparés de quelques bévues lexicales ou syntaxiques.

Mais j'ai aussi me direz-vous les lecteurs de ce blog, et j'en profite pour remercier ceux qui viennent faire un tour par ici, lecteur occasionnel, de passage (voire égaré?) ou bien régulier, fidèle et qui sait peut-être même carrément inconditionnel (soyons fous, levez la main que je vous compte!) Mais vous êtes de ceux qui restez anonymes sur la toile, bien cachés derrière des pseudos et sans aucun visage à mettre sur vos mots ou commentaires.

Hé bien il m'est arrivé une chose assez singulière cet été à propos de mon blog: par une belle après-midi  un charmant monsieur est monté jusque chez moi, un peu hésitant et cherchant à s'assurer que c'était bien ici que vivait une certaine Ségaline. Un peu  sur le cul abasourdie je me suis rapidement rendue à cette évidence: «Diantre, mais La Ségaline, c'est bien moi!» Ce brave homme me raconta qu'il était un fidèle lecteur du Blog du Ségala, qu'il aimait bien ce que j'écrivais et que je le faisais bien rire. Il était de passage à Teyssieu pour le travail et avait reconnu la maison d'où avait été prise la photo sur ma page d'accueil, alors l'envie lui était venue de venir me saluer. Bien lui en a pris car j'ai été on ne peut plus flattée: un lecteur qui fait un détour, même petit, pour venir me saluer alors qu'il eut été si facile de simplement mettre un commentaire sur un article! Oui mais rencontrer quelqu'un dont on apprécie les écrits, rencontrer quelqu'un qui lit ces mots que l'on s'applique à bien choisir pour en faire ne serait-ce que le plus petit billet, c'est tout de même autre chose en terme d'échange. Le virtuel sur Internet ce n'est rien à côté de mettre un visage sur celui ou celle qui est à un autre bout de l'infini réseau. J'imagine que c'est le genre d'émotion que peut ressentir un écrivain lorsqu'il rencontre et discute avec ses lecteurs lors d'une séance de dédicace.

J'ignore pourquoi je ne l'ai pas fait tout de suite mais il est bien temps de saluer ici celui qui si gentiment est venu jusqu'à moi me rendre cette petite visite amicale et inattendue. Souvent lorsque je publie un article, une petite bafouille, je pense à lui et je peux ainsi mettre un visage, au moins un, sur un lecteur.

Bon alors ça y est c'est officiel: la pluie arrive et ça sent fortement l'autome. On ne va pas se laisser abattre pour autant. Histoire de ne pas vous laisser entrer dans la torpeur voici une petite vidéo de derrière les fagots. Comme me l'avait fait remarquer Juntos dans son commentaire sur la chanson de Crowded House, il y avait là-dedans comme un air de Fleetwood Mac, j'y avais pensé moi aussi. Et c'est donc en regardant quelques vidéos de ce groupe mythique que j'ai trouvé celle que je vous propose aujourd'hui. J'ai hésité avec « Little Lies » mais j'ai trouvé « Don't stop thinking about tomorrow» bien plus pêchue et de circonstance à bien des égards.

La chanson originale date de 1977, 30 ans séparent donc ces deux versions mais si les voix sont un peu fatiguées la fougue reste la même, Mick Fleetwood a toujours le regard fou et Stevie Nick est toujours romantique à souhait. Laissez-vous aller à taper du pied ou plus si affinité, ça démange...et ça déménage.

PS: Mais pourquoi diable est-ce qu'il n'y a plus de ces grands groupes aujourd'hui?