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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 20:18

Les enfants ont un rapport bien plus naturel que nous à leur langue, et c’est sans complexe ni masturbation intellectuelle qu’ils sont capables de créer de nouveaux mots, aussi bien que les plus éminents académiciens, armés de leur bon sens et motivés par la nécessité de se faire simplement comprendre. C’est ainsi que le cadet de mes garçons invente régulièrement des expressions qui fleurent bon la trouvaille utile, il m’a par exemple demandé l’autre jour si je pouvais lui élastiquer son masque en carton pour le faire tenir, et lorsqu’il fait orage il fait bien attention à ne pas trop toucher d’appareils électroniques de peur de se faire électroniquer.

Tout ça est limpide, non ?  

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:49

 Après une longue période de disette littéraire, j’ai enfin pu me remettre un peu à la lecture. Et je viens d’achever en quelques jours Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Voilà un roman dont le le titre est à l’image du contenu : long, énigmatique et simple à la fois, plein de promesses. Ce roman suédois raconte les péripéties d’un personnage improbable qui à l’orée de ces 100 ans décide de se faire la belle de sa maison de retraite. S’ensuit toute une rocambolesque virée à travers la Suède, ponctuée de rencontres avec des personnages losers mais finalement sympathiques : une bande de bras cassés trafiquants de drogue, un ancien voyou, un chauffeur de taxi à bac + 30 et même un éléphant. Au fur et à mesure de ces quelques semaines d’évasion au propre comme au figuré, des retours en arrière nous font revivre l’existence de ce centenaire pas comme les autres qui a côtoyé Franco, Stalline, Mao ou Truman entre autres personnages historiques. Le tout par le plus grand des hasards à chaque fois bien sûr. Une sorte de Forest Gump en moins naïf et en plus corrosif. Un road movie scandinave drôle, décalé, on ne s’ennuie jamais, on regrette d’en arriver à la dernière page et on en oublie même les invraisemblances et les passages un peu attendus.  

Parce qu'on n'est pas non plus obligé de ne lire que des choses très sérieuses.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:08

Voilà que Copé et Fillon revendiquent tous les deux la paternité de l'UMP, elle est bien bonne celle-là! Pas encore en couple ils se disputent déjà le bébé...

Bon, voilà qui plaira sans doute aux détracteurs du mariage pour tous...

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 13:28

Je ne suis pas spécialement fan de Mathieu Chedid, de ses chansons comme de sa voix trop haut perchée à mon goût. Pourtant je dois dire que je ne me lasse pas d'écouter sa dernière chanson, Mojo. Certes ce n'est pas vraiment une chanson à texte, ou alors c'est trop subtil pour moi, mais du moment qu'elle donne une féroce envie de taper des mains et du pied, ça compense.




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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:21

Teyssieu La croisée des chemins

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 10:07

Par principe, je serais plutôt pour la parité: après tout rien de plus normal qu'un traitement identique entre les hommes et les femmes. C'est dans le souci, dit-on, de respecter ce principe que l'Europe a jugé discriminatoires les tarifs avantageux consentis aux femmes par les compagnies d'assurances automobiles. 

La parité a bon dos car en fait les vrais gagnants ne sont pas les hommes qui paieront toujours pareil, mais bien les assureurs qui vont engranger encore plus de bénéfices. Et pour ce qui est de l'Europe, elle semble plus prompte à monter sur ses grands chevaux pour rétablir cette justice qui n'en est pas une que pour s'occuper des disparités de salaires entre les hommes et les femmes à compétences égales. Je dis ça, je dis rien...

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 11:30

Chat-eauneuf du Pape


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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 20:41

 Il n’y a pas que les maisons anciennes qui aient une histoire. La nôtre n’a qu’une vingtaine d’années et pourtant elle a elle aussi son petit lot d’anecdotes et de souvenirs. Nous ne sommes pas à l’origine de sa construction, bien qu’elle ait l’air neuve, en fait nous l’avons découverte par le plus grand des hasards, et peut-être devrais-je dire par le plus grand des bonheurs. Nous avions l’habitude de venir acheter du pain à Teyssieu le dimanche, alors que nous habitions à quelques kilomètres de là, et je crois bien que c’est lors de la dernière année d’activité du boulanger que j’ai vu une affiche sur la porte de sa cave. Une vieille affiche toute délavée et visiblement là depuis pas mal de temps, pourtant je ne l’avais jamais remarquée. Il y était question de la vente aux enchères d’une maison située à Teyssieu, et comme nous avions le projet d’acheter ou de construire notre maison, j’ai pris les coordonnées du notaire chargé de la vente... qui avait déjà eu lieu depuis plusieurs mois, mais ça ne coûtait rien de se renseigner. Bien m’en a pris car la maison n’avait pas trouvé acquéreur et elle était toujours en vente. Ensuite les choses sont allées assez vite, et nous avons pu venir faire une première visite. Je dois dire que nous étions assez anxieux car il nous a fallu un moment pour réaliser où se trouvait la maison, devant laquelle nous étions pourtant passé un bon nombre de fois sans la distinguer, noyée qu’elle était dans la végétation. En effet la maison était à l’abandon depuis plusieurs années et la nature avait repris ses droits. Nous avions donc peu d’espoir et nous nous sommes dit que ce serait un coup pour rien. Le jour de la visite avec le propriétaire, descendu de Tours, nous n’avons même pas pu nous garer près de la maison, il a fallu rester au bord de la petite route : genêts, fougères, jeunes châtaigniers et bouleaux formaient une forêt récente qui empêchait d’accéder à la propriété autrement qu’à pied et en bottes ! Nous comprîmes du coup parfaitement pourquoi on n’avait jamais remarqué la maison depuis le village.

photo maison 1

photo maison 2

L’histoire de cette maison que le propriétaire nous avait racontée au téléphone brièvement est assez banale et doit ressembler à beaucoup d’autres : tombé amoureux de ce petit village alors qu’il y était de passage, il avait décidé d’y faire construire sa résidence secondaire. Mais comme il venait d’une région sans relief il tenait à faire une maison de plein pied. Première grave erreur : étant donné la déclivité du terrain, c’était un non sens, une hérésie. Le maçon ayant entrepris le gros œuvre fit relever le vide sanitaire au-delà de ce qui était prévu sur les plans mais en totale cohérence avec la nature du terrain. Erreur du maçon qui aurait dû se conformer aux plans, le voilà attaqué en justice par le propriétaire qui ne veut pas payer pour un escalier non prévu mais devenu nécessaire. C’était le début d’une série judiciaire qui allait mener à la vente de la maison. Bon an mal an la maison fut tout de même finie pour ce qui était du gros œuvre : maçonnerie, toiture ainsi que la plomberie, l’électricité et les plâtres. Aux procédures contre le maçon s’ajoutèrent un divorce, des soucis de santé puis d’argent qui firent que le chauffage ne fut pas installé et que tout s’arrêta net. Le propriétaire revint de temps en temps pour y bricoler, caressant sans doute l’espoir de pouvoir y passer quelques épisodes estivaux. Lorsque nous l’avons rencontré il n’y était pas revenu depuis plus de deux ans. Nous nous attendions à trouver une masure, des plâtres par terre et autres délabrements. Pas du tout, nous fûmes surpris (je crois que le propriétaire aussi) du bon état général : les plâtres étaient parfaitement sains et secs, un miracle qui tient sans aucun doute à la bonne idée qu’avait eu le maçon de monter quelques rangs de parpaings de plus, la toiture n’avait pas bougé, pas de trace de dégâts quelconque excepté des crottes d’un loir qui avait visiblement élu domicile dans ces lieux et avait détruit une partie de la laine de verre (même pas finie de poser) qui dégringolait de la mezzanine.

Pour nous qui n’étions pas exigeants, la maison était presque habitable de suite : les carrelages étaient posés, la chambre du bas presque prête avec un superbe parquet massif en chêne, il y avait l’eau et l’électricité, bref presque un palace ! Et surtout ce qui m’avait plu au premier abord c’était toute la place qu’il y avait dehors, l’absence de voisins et tous ces arbres qui faisaient comme un écrin à la maison. Avant de nous installer il fallut toutefois défricher, terrasser le devant, finir les lambris de la mezzanine (qui allait disparaître quelques années plus tard pour faire des chambres supplémentaires) et autres menus aménagements. Aujourd’hui bien sûr tout n’est pas fini et ne le sera sans doute jamais car c’est là le danger lorsque l’on s’installe dans une maison qui n’est pas achevée : on pose les cartons, on pare au plus pressé et on se dit que pour les détails on verra au fur et à mesure... sauf qu’on fini par reporter éternellement certaines choses !

photo maison 4

Quelques mois après notre arrivée, le premier printemps.


Du propriétaire précédent nous avons gardé quelques souvenirs, divers objets abandonnés dans un coin, dont un très beau dessin d’un de ses amis peintre représentant la vue depuis la maison : le petit chemin herbeux entre la tour et l’église, un dessin au fusain que des habitants du village, avec qui il avait juste eu le temps de sympathiser, avaient fait encadrer et offert en guise de bienvenue au propriétaire. Nous avons gardé ce tableau, il trône sur le buffet dans l’entrée, face à la vue qui l’a inspirée. Ça nous fait toujours un truc à raconter à nos visiteurs qui ne manquent pas de le remarquer.

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 20:24

Une petite vue prise dimanche dernier depuis Saint-Cernin (15) sur les monts du Cantal, à peine recouverts d'un peu de neige, en attendant les vrais flocons du véritable hiver!

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 21:32

Des tuiles romaines, du crépi rose, un pin maritime et un palmier encore jeunes: vous croyez être sur la Côte d'Azur? Pas du tout, voici une maison prise entre Ségala et Quercy (du côté de Belmont-Bretenoux pour les locaux qui passeraient par ici). En contrebas de la maison se dressent les tours de Saint-Laurent, vestige médiéval similaire à notre tour de Teyssieu, et tout autour ce ne sont que maisons quercynoises avec mansardes. Enfin il y en a de moins en moins et à leur place poussent comme des champignons ces villas de bord de mer que je trouvent pour le moins... déplacées. Le lendemain de cette prise de vue il neigeait, et ça me fait toujours sourire lorsque j'imagine les plantes exotiques grelotter et les toits si plats recouverts de neige.


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